Sylvain Rabotoarison, le président du Conseil de réconciliation malgache. DR. A Madagascar, le discrédit est de nouveau jeté sur la ...
Sylvain Rabotoarison, le président du Conseil de réconciliation malgache.
DR.
A Madagascar, le discrédit est de nouveau jeté sur la Cour électorale spéciale (CES). L'institution a constaté un cas de force majeure ouvrant la voie au report de l'élection présidentielle. La requête initialement déposée par le FFM, le Conseil de réconciliation malgache, n'aurait pas dû être examinée, le FFM ayant par la suite annulé sa demande. La décision de la Cour est donc contestée. Et le report n'a toujours pas été entériné.
Si la Cour électorale spéciale a constaté un cas de force majeure amorçant un éventuel report de l'élection présidentielle, c'est parce que le Conseil de réconciliation malgache lui avait adressé une lettre en ce sens. Une demande motivée par la suspension des contributions internationales au processus électoral sur laquelle est pourtant revenue l'institution.
« Nous avons envoyé une deuxième lettre après discussion avec l'ambassadeur de l'Union européenne. Il nous a indiqué que la suspension des financements internationaux n'était qu'une menace. Nous avons donc estimé que nous n'étions plus dans un cas de force majeure. Mais pour l'heure, cette seconde lettre est restée sans réponse », explique Sylvain Rabotoarison, à la tête du FFM.
Un document ignoré par la Cour électorale spéciale qui, après avoir validé la candidature hors délai d'Andry Rajoelina, a approuvé l'idée d'un report également demandé par le président de la Transition.
Une Cour dont les décisions ne cessent de renforcer l'imbroglio politique. Pour tenter d'en sortir, les chefs d'institutions sont de nouveau convoqués par le Premier ministre aujourd'hui ce samedi. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Si la Cour électorale spéciale a constaté un cas de force majeure amorçant un éventuel report de l'élection présidentielle, c'est parce que le Conseil de réconciliation malgache lui avait adressé une lettre en ce sens. Une demande motivée par la suspension des contributions internationales au processus électoral sur laquelle est pourtant revenue l'institution.
« Nous avons envoyé une deuxième lettre après discussion avec l'ambassadeur de l'Union européenne. Il nous a indiqué que la suspension des financements internationaux n'était qu'une menace. Nous avons donc estimé que nous n'étions plus dans un cas de force majeure. Mais pour l'heure, cette seconde lettre est restée sans réponse », explique Sylvain Rabotoarison, à la tête du FFM.
Un document ignoré par la Cour électorale spéciale qui, après avoir validé la candidature hors délai d'Andry Rajoelina, a approuvé l'idée d'un report également demandé par le président de la Transition.
Une Cour dont les décisions ne cessent de renforcer l'imbroglio politique. Pour tenter d'en sortir, les chefs d'institutions sont de nouveau convoqués par le Premier ministre aujourd'hui ce samedi. Par RFI
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