À Madagascar, l’initiative «de la dernière chance» a échoué. Les requêtes du conclave organisé lundi ont été jugées «irrecevables» ce merc...
Les organisateurs du conclave de lundi - le Premier ministre,
le ministre des Forces armées, le ministre de la Sécurité intérieure, le
Comité pour la Réconciliation Malgache (CRM), le Conseil de Suivi et de
Contrôle de l'application de la Feuille de route (CSC) et le Comité
Militaire de la Défense Nationale (CMDN) -, avaient, en effet, demandé à
la Cour électorale spéciale de se déjuger.
Elle devait, selon eux, maintenir le calendrier électoral et réviser la liste électorale. Disqualifier Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, comme l’exige la communauté internationale.
La Communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC), médiatrice dans la crise, l’Union africaine et l’Union européenne estiment, en effet, que ces candidatures sont
« inacceptables » ; tandis qu’Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, a déposé son dossier, hors délai, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, eux, ne résident pas à Madagascar depuis six mois, ce qu’exige pourtant la loi.
La communauté internationale sur le point de se retirer du processus électoral
La communauté internationale devrait désormais se retirer du processus électoral. Ce mercredi matin encore, Leonardo Simao, l’émissaire de la SADC, a prévenu : « Si la CES ne disqualifie pas les trois candidats polémiques, je ne crois pas que nous pourront continuer à soutenir les élections ».
C’est donc le financement et la reconnaissance des scrutins présidentiels, législatifs et municipaux prévus entre la fin juillet et la fin octobre qui devraient disparaitre. Des sanctions sont attendues. Mais c’est aussi la tenue des élections, censées sortir Madagascar de la crise dans laquelle elle est plongée depuis quatre ans, qui est désormais menacée.
Reste maintenant à savoir comment vont réagir les militaires. Selon des sources concordantes interrogées par RFI, « au nom de la paix et de la sécurité », ces derniers jours, ils s’étaient rangés du côté de la communauté internationale. Les chefs de l’armée, de la gendarmerie et de la police doivent se réunir dans l'après-midi. Ce mercredi, la fin de la crise malgache semble s'être encore un peu plus éloignée.
Elle devait, selon eux, maintenir le calendrier électoral et réviser la liste électorale. Disqualifier Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, comme l’exige la communauté internationale.
La Communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC), médiatrice dans la crise, l’Union africaine et l’Union européenne estiment, en effet, que ces candidatures sont
« inacceptables » ; tandis qu’Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, a déposé son dossier, hors délai, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, eux, ne résident pas à Madagascar depuis six mois, ce qu’exige pourtant la loi.
La communauté internationale sur le point de se retirer du processus électoral
La communauté internationale devrait désormais se retirer du processus électoral. Ce mercredi matin encore, Leonardo Simao, l’émissaire de la SADC, a prévenu : « Si la CES ne disqualifie pas les trois candidats polémiques, je ne crois pas que nous pourront continuer à soutenir les élections ».
C’est donc le financement et la reconnaissance des scrutins présidentiels, législatifs et municipaux prévus entre la fin juillet et la fin octobre qui devraient disparaitre. Des sanctions sont attendues. Mais c’est aussi la tenue des élections, censées sortir Madagascar de la crise dans laquelle elle est plongée depuis quatre ans, qui est désormais menacée.
Reste maintenant à savoir comment vont réagir les militaires. Selon des sources concordantes interrogées par RFI, « au nom de la paix et de la sécurité », ces derniers jours, ils s’étaient rangés du côté de la communauté internationale. Les chefs de l’armée, de la gendarmerie et de la police doivent se réunir dans l'après-midi. Ce mercredi, la fin de la crise malgache semble s'être encore un peu plus éloignée.