A Madagascar, le gouvernement a annoncé la semaine dernière le report du premier tour de l’élection présidentielle pour le 23 août. Un rep...
A moins de deux mois de la date initialement prévue, il n’est désormais plus possible d’échapper à un report. Et c’est pourtant la date du 24 juillet qui est encore aujourd’hui légalement en vigueur.
En effet, le Premier ministre Omer Beriziky refuse de signer le
décret adopté la semaine dernière par son gouvernement. Un décret qui
reporte le premier tour d’un mois et le fixe au 23 août.
C’est à la Commission électorale nationale indépendante (Cenit), et non au gouvernement, de fixer la date des élections, explique-t-on dans l’entourage d’Omer Beriziky. La Cenit qui a déjà fait savoir qu’elle s’opposait à la date du 23 août, notamment parce que c’est un jour d’examen du baccalauréat pour les lycéens malgaches. La Cenit renvoie donc la balle au gouvernement.
Ces conflits d’interprétations des textes durent depuis plusieurs jours et se poursuivent donc. Alors qu’il y a un mois, l’élection semblait encore à portée de main, c’est l’ensemble du processus de sortie de crise qui est aujourd’hui compromis. RFI
C’est à la Commission électorale nationale indépendante (Cenit), et non au gouvernement, de fixer la date des élections, explique-t-on dans l’entourage d’Omer Beriziky. La Cenit qui a déjà fait savoir qu’elle s’opposait à la date du 23 août, notamment parce que c’est un jour d’examen du baccalauréat pour les lycéens malgaches. La Cenit renvoie donc la balle au gouvernement.
Ces conflits d’interprétations des textes durent depuis plusieurs jours et se poursuivent donc. Alors qu’il y a un mois, l’élection semblait encore à portée de main, c’est l’ensemble du processus de sortie de crise qui est aujourd’hui compromis. RFI