Une équipe de médecins africains à présenté les résultats d’une étude sur « le Parcours de la femme dite stérile en milieu africain : le...
Une équipe de médecins africains à présenté les résultats d’une étude sur « le Parcours de la femme dite stérile en milieu africain : le cas de Brazzaville », sur la revue Médecine d’Afrique Noire 6002 – Février 2013 – pages 65-69. Les conclusions sont hallucinantes ! Voici un extrait
« Moins de 50% des femmes commencent par consulter un médecin. Quarante à 50% des femmes commencent par fréquenter les groupes de prière « les BIZINGA ». Quinze pour cent des femmes débutent le traitement par les tisanes ou la fréquentation des guérisseurs surtout dans les milieux défavorisés. En cas de non-conception, le conseil de famille se réunit pour délivrer la femme par des paroles de mise en garde et fixe une période probatoire généralement d’un an. Si au bout de la période fixée il n’y a toujours pas de survenue de grossesse, le couple consulte un médecin et la femme va parallèlement à la prière. A l’ACBEF (Association congolaise pour le bien-être familial), la prise en charge est faite de soutien psychologique, d’un traitement médical par inducteurs de l’ovulation (Citrate de clomifène, gonadotrophines urinaires). Les couples qui ont les moyens partent en Europe (France) ou depuis peu en Afrique du Sud ou à Douala (Cameroun) pour une Aide Médicale à la Procréation (AMP) : Fécondation in vitro (FIV) ou l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI).
Commentaires : Plus de 50% des couples ne consultent pas un médecin en première intention, entraînant un retard du diagnostic de l’infertilité et de la prise en charge optimale surtout dans les milieux défavorisés.
Conclusion : L’ignorance, le bas niveau socio-économique entraînent les couples infertiles à des parcours qui retardent la prise en charge optimale de l’infertilité à Brazzaville. Une vulgarisation des causes de l’infertilité du couple serait une ébauche de solution en milieu africain.
Cette étude a pour objectifs de décrire les parcours de la femme infertile à la recherche d’une grossesse, et déterminer les limites de la prise charge l’infertilité du couple à Brazzaville. »
Auteurs : O. Pambou, J. Silou, E. Mokondjimobe, F. Lolo, H. J. Parra – Congo-Brazzaville Correspondance : Docteur Olivier Pambou. http://www.santetropicale.com/
Photo : africa4womensrights.org
« Moins de 50% des femmes commencent par consulter un médecin. Quarante à 50% des femmes commencent par fréquenter les groupes de prière « les BIZINGA ». Quinze pour cent des femmes débutent le traitement par les tisanes ou la fréquentation des guérisseurs surtout dans les milieux défavorisés. En cas de non-conception, le conseil de famille se réunit pour délivrer la femme par des paroles de mise en garde et fixe une période probatoire généralement d’un an. Si au bout de la période fixée il n’y a toujours pas de survenue de grossesse, le couple consulte un médecin et la femme va parallèlement à la prière. A l’ACBEF (Association congolaise pour le bien-être familial), la prise en charge est faite de soutien psychologique, d’un traitement médical par inducteurs de l’ovulation (Citrate de clomifène, gonadotrophines urinaires). Les couples qui ont les moyens partent en Europe (France) ou depuis peu en Afrique du Sud ou à Douala (Cameroun) pour une Aide Médicale à la Procréation (AMP) : Fécondation in vitro (FIV) ou l’injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI).
Commentaires : Plus de 50% des couples ne consultent pas un médecin en première intention, entraînant un retard du diagnostic de l’infertilité et de la prise en charge optimale surtout dans les milieux défavorisés.
Conclusion : L’ignorance, le bas niveau socio-économique entraînent les couples infertiles à des parcours qui retardent la prise en charge optimale de l’infertilité à Brazzaville. Une vulgarisation des causes de l’infertilité du couple serait une ébauche de solution en milieu africain.
Cette étude a pour objectifs de décrire les parcours de la femme infertile à la recherche d’une grossesse, et déterminer les limites de la prise charge l’infertilité du couple à Brazzaville. »
Auteurs : O. Pambou, J. Silou, E. Mokondjimobe, F. Lolo, H. J. Parra – Congo-Brazzaville Correspondance : Docteur Olivier Pambou. http://www.santetropicale.com/
Photo : africa4womensrights.org