30.000 tonnes . C’est la quantité de poulets que notre voisin, l’île Comores importe du Brésil. Cela représente une potentialité énor...
30.000 tonnes. C’est
la quantité de poulets que notre voisin, l’île Comores importe du
Brésil. Cela représente une potentialité énorme d’exportation où
Madagascar pourrait s’impliquer.
Mais rien n’y fait et des efforts trop
importants doivent encore être réalisés pour arriver à cela, si l’on
considère que l’exportation malgache en termes de poulets se limite à
moins de 1.000 tonnes. Pourtant, la Grande île pourrait bénéficier de
l’avantage de proximité.
D’après un responsable auprès du plan d’appui pour le développement rural ou PADR, « L’irresponsabilité
de l’Etat est un obstacle de taille dans la chute de la production de
poulets à grande échelle. Depuis la libéralisation, les éleveurs n’ont
plus été en mesure d’assurer la vaccination des volailles. D’où
l’importante baisse ».
En ce qui concerne la
question des bovidés, d’après Jean-Michel Rakoto, A l’heure actuelle, il
est encore difficile de reprendre l’exportation de viande de bœufs en
Europe car les conditions exigées sont plus élevées que le budget
accordé au ministère de l’Elevage. En effet, celui-ci ne représenterait
que le 1/10è du montant d’un abattoir.
Par ailleurs,
l’élevage intéresse près de 71,7% des ménages malgaches et 83,8% des
ménages agricoles, et constitue la principale source de revenus de près
d’un tiers de la population rurale. Ce secteur est également favorisé
par un état zoo-sanitaire indemne de grandes maladies contagieuses et un
milieu naturel offrant d’immenses pâturages propices aux cultures
fourragères.
D’après
l’observatoire, la majorité des éleveurs commercialisent leur production
mais les proportions varient. Il semblerait que les volailles soient
plus commercialisées que les bovins.
Ravo F.
newsmada.com