VIDÉO - Un autre surfeur, qui a passé une vingtaine de minutes dans l'eau avec la victime, lui avait conseillé de regagner la plage co...
VIDÉO - Un autre surfeur, qui a passé une vingtaine de minutes dans l'eau avec la victime, lui avait conseillé de regagner la plage compte-tenu des mauvaises conditions marines. Il affirme que le touriste était au courant des dangers de la zone, et qu'il «ne savait pas surfer».
Au lendemain de l'attaque meurtrière d'un requin à la Réunion, les circonstances de la mort d'un touriste métropolitain de 35 ans se font plus claires. Alors qu'il pratiquait le bodyboard «de manière isolée» selon la préfecture, à une cinquantaine de mètres de la plage des Brisants de Saint-Gilles, l'homme a été chargé à deux reprises par un squale. Il a été mordu au bras et à la cuisse. C'est un baigneur qui a donné l'alerte, après avoir vu du sang sur l'eau. Les maîtres-nageurs ont aussitôt porté secours à la victime pour la ramener sur la plage, où elle se trouvait en état d'arrêt cardio-respiratoire. Mais le surfeur, en voyage de noces, avait perdu beaucoup de sang et n'a pu être réanimé par les secours, malgré une demi-heure de massages cardiaques.
Le récit d'un témoin de la scène qui était à l'eau avec la victime:
«L'eau était trouble. On regardait le bodyboarder (surfeur) puis on a vu une grosse flaque de sang», a raconté un autre témoin, cité par le site Imaz Press Réunion. Peu avant l'accident, l'Association Prévention Requin Réunion (PRR) avait annoncé sur son site internet l'annulation d'une surveillance du surf prévue dans l'après-midi, «en raison du manque de visibilité sous-marine sur les spots de Boucan Canot et Roches Noires», là où l'attaque a eu lieu. «Les conditions de pratique du surf étaient défavorables», a confirmé la préfecture, citant une «eau chargée et de la houle». Aussitôt après l'accident, les zones de baignade ont été évacuées et la flamme rouge levée sur les plages. La sénatrice UMP de la Réunion, Jacqueline Farreyrol, a évoqué pour sa part l'«imprudence fatale» de la victime.
L'année dernière, trois accidents mortels avaient suscité une vive polémique entre les scientifiques et écologistes d'un côté, et les surfeurs de l'autre, sur les moyens de sécuriser la baignade et les activités nautiques. Plusieurs études scientifiques, dont une grande opération de marquage acoustique, ont été lancées par les autorités locales pour mieux connaître les moeurs de requins qui, selon les associations de surfeurs, se seraient sédentarisés à proximité des plages. Des mesures de prévention ont été également mises en place pour protéger la pratique de la baignade et des sports nautiques, en particulier par les «vigies-requin» qui, à bord d'embarcations ou dans l'eau, sont chargés de signaler la présence d'un squale.
Des dispositifs vains, estime le député-maire MoDem de Saint-Leu, qui s'est déclaré «en colère» après ce nouvel accident. «Il est urgent de réagir avec des mesures concrètes, sinon la liste des tués sur nos côtes risque de s'allonger», a-t-il prévenu. Selon lui, «la seule solution pertinente est d'effectuer des prélèvements préventifs de requins et de requins bouledogues, en particulier». L'objectif du prélèvement est de savoir si ces requins sont porteurs des toxines qui interdisent leur commercialisation - ce qui n'incite guère les pêcheurs à s'y intéresser et contribue à leur prolifération. Lefigaro.fr
Le récit d'un témoin de la scène qui était à l'eau avec la victime:
«L'eau était trouble. On regardait le bodyboarder (surfeur) puis on a vu une grosse flaque de sang», a raconté un autre témoin, cité par le site Imaz Press Réunion. Peu avant l'accident, l'Association Prévention Requin Réunion (PRR) avait annoncé sur son site internet l'annulation d'une surveillance du surf prévue dans l'après-midi, «en raison du manque de visibilité sous-marine sur les spots de Boucan Canot et Roches Noires», là où l'attaque a eu lieu. «Les conditions de pratique du surf étaient défavorables», a confirmé la préfecture, citant une «eau chargée et de la houle». Aussitôt après l'accident, les zones de baignade ont été évacuées et la flamme rouge levée sur les plages. La sénatrice UMP de la Réunion, Jacqueline Farreyrol, a évoqué pour sa part l'«imprudence fatale» de la victime.
L'année dernière, trois accidents mortels avaient suscité une vive polémique entre les scientifiques et écologistes d'un côté, et les surfeurs de l'autre, sur les moyens de sécuriser la baignade et les activités nautiques. Plusieurs études scientifiques, dont une grande opération de marquage acoustique, ont été lancées par les autorités locales pour mieux connaître les moeurs de requins qui, selon les associations de surfeurs, se seraient sédentarisés à proximité des plages. Des mesures de prévention ont été également mises en place pour protéger la pratique de la baignade et des sports nautiques, en particulier par les «vigies-requin» qui, à bord d'embarcations ou dans l'eau, sont chargés de signaler la présence d'un squale.
Des dispositifs vains, estime le député-maire MoDem de Saint-Leu, qui s'est déclaré «en colère» après ce nouvel accident. «Il est urgent de réagir avec des mesures concrètes, sinon la liste des tués sur nos côtes risque de s'allonger», a-t-il prévenu. Selon lui, «la seule solution pertinente est d'effectuer des prélèvements préventifs de requins et de requins bouledogues, en particulier». L'objectif du prélèvement est de savoir si ces requins sont porteurs des toxines qui interdisent leur commercialisation - ce qui n'incite guère les pêcheurs à s'y intéresser et contribue à leur prolifération. Lefigaro.fr
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