Lalao Ravalomanana (d) avec son mari, le 6 mai 2002. AFP/Jonny Donovan. La Cour électorale spéciale doit annoncer ce 3 mai qui sera candidat...
À priori, pour eux, la course est perdue d'avance. Ni Lalao Ravalomanana ni Didier Ratsiraka ne réside à Madagascar depuis six mois, ce qu'exige pourtant le code
électoral. Sauf que ces deux prétendants ont plaidé leur cause : s'ils n'étaient pas là, c'est qu'ils étaient en exil. On ne peut donc pas le leur reprocher, disent-ils.
Impossible pour l'heure de savoir comment la Cour électorale spéciale interprétera la loi. Ce qui est sûr en revanche c'est que c'est une instance sous pression qui tranchera.
Pour Andry Rajoelina, il est en effet hors de question que l'ancienne Première dame puisse concourir. « Avec cette candidature, c'est comme si Marc Ravalomanana lui-même se présentait à l'élection », a déclaré le président de la transition. « Elle n'a pu
rentrer qu'en s'engageant à ne pas faire de politique », a-t-il rappelé.
Des polémiques qui pourraient être balayées par le dialogue malgacho-malgache. La conférence au sommet de cette médiation commence aujourd'hui pour trois jours. Selon nos informations, elle pourrait remettre en cause tout le processus électoral.
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