« Pas question de nous retirer » : les trois principaux candidats à la présidentielle malgache, prévue le 24 juillet, refusent d'obtemp...
« Pas question de nous retirer » : les trois principaux candidats à la présidentielle malgache, prévue le 24 juillet, refusent d'obtempérer aux injonctions de la SADC. La Communauté de développement de l'Afrique australe, qui joue un rôle de médiateur dans la crise malgache, avait réclamé vendredi10 mai, afin d’éviter des troubles, le retrait des candidatures de l'ancien président Didier Ratsiraka, de l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina et de Lalao Ravalomanana, épouse de l'ex-président. L’organisation qualifie leurs candidatures d’illégitimes aux yeux de la loi.
Mettre les trois principaux candidats à la présidentielle hors
jeu, le pari tenté par la SADC est ambitieux. Aucun des camps n’envisage
pour l’instant un retrait.
Du côté du président de la Transition, malgré les critiques qui ont entouré la candidature d’Andry Rajoelina, l’homme fort du régime est en course. Et la décision de la Cour électorale spéciale (CES) ne peut faire l’objet d’aucun recours.
La Mouvance Ravalomanana estime pour sa part qu’un retrait de sa candidate favoriserait le camp du président de la Transition qui compte plusieurs autres prétendants. Quant aux proches de Didier Ratsiraka, ils fustigent l’ingérence de la SADC dans les affaires malgaches.
La SADC qui n’a d’ailleurs pas assorti de menaces de sanctions à ses recommandations. La portée de son sommet pourrait donc rester symbolique. D’autant que les prises de position de l’organisation, même les plus fermes, ont bien souvent laissé indifférents les politiciens de la Grande Île. RFI
Du côté du président de la Transition, malgré les critiques qui ont entouré la candidature d’Andry Rajoelina, l’homme fort du régime est en course. Et la décision de la Cour électorale spéciale (CES) ne peut faire l’objet d’aucun recours.
La Mouvance Ravalomanana estime pour sa part qu’un retrait de sa candidate favoriserait le camp du président de la Transition qui compte plusieurs autres prétendants. Quant aux proches de Didier Ratsiraka, ils fustigent l’ingérence de la SADC dans les affaires malgaches.
La SADC qui n’a d’ailleurs pas assorti de menaces de sanctions à ses recommandations. La portée de son sommet pourrait donc rester symbolique. D’autant que les prises de position de l’organisation, même les plus fermes, ont bien souvent laissé indifférents les politiciens de la Grande Île. RFI
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