A Madagascar, l’ultimatum lancé par la présidente de la Cenit, la Commission électorale, a expiré. Selon Béatrice Atallah, Andry Rajoelina,...
A Madagascar, l’ultimatum lancé par la présidente de la Cenit, la Commission électorale, a expiré. Selon Béatrice Atallah, Andry Rajoelina, le président de la Transition, Lalao Ravalomanana, l’épouse du chef d’Etat déchu et Didier Ratsiraka, l’ancien président, devaient se retirer de la course à la présidentielle avant ce dimanche 19 mai à minuit. Aucun de ces trois candidats contestés ne l’a fait. Le processus électoral semble ainsi de plus en plus menacé.
Plutôt que se retirer de la course à la présidentielle, Andry
Rajoelina et Lalao Ravalomanana ont préféré convoquer leurs partisans et
faire campagne ce week-end. Didier Ratsiraka est, lui, resté
silencieux. C’est donc le processus électoral qui serait désormais
menacé.
La présidente de la Cenit (Commission électorale nationale indépendante pour la transition) avait prévenu : sans retrait avant lundi, les fonds nécessaires à l’impression des bulletins de vote ne seront pas débloqués à temps, il pourrait devenir difficile de tenir les délais. Difficile que le premier tour de l’élection présidentielle ait lieu le 24 juillet.
Car selon la patronne de la commission électorale, l’Union européenne, principal bailleur de fonds, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont bien suspendu leur participation. Une information que leurs représentants refusent pour l’heure de confirmer mais l’Union africaine a déjà menacé : l’arrêt du soutien de la communauté internationale au processus électoral est bien envisagé. S’ils ont lieu, les scrutins ne seraient alors pas reconnus. Cette semaine doit être décisive. Par RFI
La présidente de la Cenit (Commission électorale nationale indépendante pour la transition) avait prévenu : sans retrait avant lundi, les fonds nécessaires à l’impression des bulletins de vote ne seront pas débloqués à temps, il pourrait devenir difficile de tenir les délais. Difficile que le premier tour de l’élection présidentielle ait lieu le 24 juillet.
Car selon la patronne de la commission électorale, l’Union européenne, principal bailleur de fonds, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont bien suspendu leur participation. Une information que leurs représentants refusent pour l’heure de confirmer mais l’Union africaine a déjà menacé : l’arrêt du soutien de la communauté internationale au processus électoral est bien envisagé. S’ils ont lieu, les scrutins ne seraient alors pas reconnus. Cette semaine doit être décisive. Par RFI
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