A Madagascar, la candidature surprise d'Andry Rajoelina à l'élection présidentielle bouleverse la donne politique à moins de trois ...
A Madagascar, la candidature surprise d'Andry Rajoelina à l'élection présidentielle bouleverse la donne politique à moins de trois mois du scrutin. Sous la pression de la communauté internationale, l'homme qui s'était installé au pouvoir à la faveur d'un putsch avait solennellement annoncé en janvier qu'il renonçait à se présenter. Il avait emboîté le pas à Marc Ravalomanana, qui avait promis lui aussi de s'abstenir. Mais l'épouse de ce dernier est candidate, Andry Rajoelina estime donc qu'il n'est plus lié par cet engagement. Des explications qui semblent ne convaincre ni la communauté internationale, ni Marc Ravalomanana.
La candidature d'Andry Rajoelina est une surprise à plus d'un
titre. Tout d'abord, il a déposé son dossier au-delà de la date buttoir
du 28 avril. Pour nombre d'observateurs, la crédibilité de la Cour
électorale spéciale est donc mise en cause. Une observation
problématique, car ce sont ces huit mêmes magistrats qui seront en
charge du contentieux électoral.
Surtout, Andry Rajoelina s'était engagé en janvier à ne pas se présenter. Son revirement est donc perçu comme une trahison par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui parraine la feuille de route.
Marc Ravalomanana peut lui aussi s'estimer floué suite à la volte-face d'Andry Rajoelina. L'ancien président avait en effet renoncé à se lancer dans la course, car son rival devait l'imiter, c'était le fameux « accord ni-ni ». Cet accord qui, depuis hier, vendredi 3 mai, a volé en éclats.
Ravalomanana exige son retour
Selon des proches du président en exil en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana exige maintenant au minimum de pouvoir rentrer au pays pour appuyer la candidature de son épouse Lalao. Pour la communauté internationale, tant qu'Andry Rajoelina ne se présentait pas, il pouvait imposer à son rival de rester en exil jusqu'à la fin des élections, mais depuis hier, on voit mal au nom de quoi il pourrait s'opposer au retour du président qu'il a évincé. Par RFI
Surtout, Andry Rajoelina s'était engagé en janvier à ne pas se présenter. Son revirement est donc perçu comme une trahison par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui parraine la feuille de route.
Marc Ravalomanana peut lui aussi s'estimer floué suite à la volte-face d'Andry Rajoelina. L'ancien président avait en effet renoncé à se lancer dans la course, car son rival devait l'imiter, c'était le fameux « accord ni-ni ». Cet accord qui, depuis hier, vendredi 3 mai, a volé en éclats.
Ravalomanana exige son retour
Selon des proches du président en exil en Afrique du Sud, Marc Ravalomanana exige maintenant au minimum de pouvoir rentrer au pays pour appuyer la candidature de son épouse Lalao. Pour la communauté internationale, tant qu'Andry Rajoelina ne se présentait pas, il pouvait imposer à son rival de rester en exil jusqu'à la fin des élections, mais depuis hier, on voit mal au nom de quoi il pourrait s'opposer au retour du président qu'il a évincé. Par RFI
COMMENTAIRES