La Seine-Saint-Denis poursuit ses actions en faveur des Comores. Le président du conseil général vient de s’envoler pour ...
La Seine-Saint-Denis poursuit ses actions en faveur des Comores. Le président du conseil général vient de s’envoler pour l’archipel.
Le président (PS) du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, s’est envolé hier soir pour les Comores. Jean-Charles Nègre, vice président (PC) chargé de la coopération décentralisée, l’accompagne pour un séjour de trois jours, qui s’inscrit dans la continuité des actions menées depuis 2010.
Depuis la tragédie du crash de l’airbus de la Yemenia, le 30 juin 2009, qui a fait 152 morts dont 66 Français d’origine comorienne, le département de la Seine-Saint-Denis s’est engagé dans un processus de coopération décentralisée avec l’archipel, où 45% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. « Après Marseille et Dunkerque, la Seine-Saint-Denis est sans doute le territoire de France où vivent le plus de Comoriens », note Stéphane Troussel, qui s’est déjà rendu dans l’archipel en 2010 mais jamais encore depuis qu’il est président du conseil général.
Des besoins énormes en termes d’équipement
Selon Mohamed Abdoulbaki, président de l’association de la communauté comorienne de Montreuil, les besoins sont énormes en termes d’équipement. « Il manque des maternités et des dispensaires car les hôpitaux sont dans un grand état de délabrement. Idem pour les écoles qui sont très anciennes. On a notamment besoin d’écoles professionnelles (BTP, plomberie, électricité) car tout le monde ne peut pas aller faire des études à l’étranger. Enfin, la majorité des routes sont impraticables. »
Depuis 2009, le conseil général intervient par le biais d’actions de prévention sanitaire. Ainsi 25 sages-femmes ont été formées en mars 2012, par un médecin et une sage-femme du 93. Et des ingénieurs de la direction eau et assainissement du conseil général ont été envoyés en mission. Cette semaine, il sera question d’un projet pilote d’assainissement, de l’informatisation de la mairie de Ntusudjini mais également de mieux coordonner l’aide de la diaspora en France. Par le parisien
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