Au Gabon, le feuilleton des 2 500 élèves interdits de passer le bac pour avoir selon le gouvernement, falsifié les bulletins et leurs ...
Combatifs et déterminés, les élèves grévistes de la faim allongés sur des vieux matelas affirment avoir choisi la cathédrale pour implorer Dieu et surtout le pardon du ministre de l'Education nationale, voire du chef de l'Etat.
Les lycéens sont déterminés à passer leur baccalauréat : « La seule chose que nous revendiquons, c'est la possibilité de passer notre baccalauréat ». « Personnellement, j'aimerais qu'on nous fasse passer le bac. Le bac c'est notre avenir », dit l'un d'eux.
« Nous sommes inscrits dans ces établissements avec nos bulletins et nos réels actes de naissance », plaide un autre.
Enseignante, Sidonie est venue soutenir sa fille frappée par la décision. Elle semble avoir perdu l'espoir : « Quand les parents apprennent juste à un ou deux mois de l'examen que l'enfant ne passe pas le bac, allez comprendre. On est désespéré ».
Une décision jugée sévère
Marcel Libama, enseignant et leader du plus grand syndicat de l'Education nationale, la convention nationale des syndicats du secteur de l'éducation (Conasysed), déplore une décision trop sévère contre les élèves : « Dans le cas où la faute est avérée, il y a des complicités. On ne peut pas comprendre que d'un côté, il y a des chefs d'établissement qu'on autorise à terminer l'année scolaire en tant que chef d'établissement et de l'autre, des enfants qui sont des victimes ».
Malgré les critiques, le ministre de l'Education nationale, Séraphin Moundounga, est resté silencieux. Samedi 18 mai, il a publié un communiqué confirmant que ces élèves seraient rétrogradés en classe de première.
Les lycéens sont déterminés à passer leur baccalauréat : « La seule chose que nous revendiquons, c'est la possibilité de passer notre baccalauréat ». « Personnellement, j'aimerais qu'on nous fasse passer le bac. Le bac c'est notre avenir », dit l'un d'eux.
« Nous sommes inscrits dans ces établissements avec nos bulletins et nos réels actes de naissance », plaide un autre.
Enseignante, Sidonie est venue soutenir sa fille frappée par la décision. Elle semble avoir perdu l'espoir : « Quand les parents apprennent juste à un ou deux mois de l'examen que l'enfant ne passe pas le bac, allez comprendre. On est désespéré ».
Une décision jugée sévère
Marcel Libama, enseignant et leader du plus grand syndicat de l'Education nationale, la convention nationale des syndicats du secteur de l'éducation (Conasysed), déplore une décision trop sévère contre les élèves : « Dans le cas où la faute est avérée, il y a des complicités. On ne peut pas comprendre que d'un côté, il y a des chefs d'établissement qu'on autorise à terminer l'année scolaire en tant que chef d'établissement et de l'autre, des enfants qui sont des victimes ».
Malgré les critiques, le ministre de l'Education nationale, Séraphin Moundounga, est resté silencieux. Samedi 18 mai, il a publié un communiqué confirmant que ces élèves seraient rétrogradés en classe de première.
Par RFI
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