FAIT DIVERS - Un militaire aurait été poignardé à la gorge dans le quartier d'affaires de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, à l...
FAIT DIVERS - Un militaire aurait été poignardé à la gorge dans le quartier d'affaires de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, à l'ouest de Paris, selon une information du Parisien.
L'agresseur est actuellement en fuite, selon le quotidien. La scène aurait eu lieu en fin d'après-midi, précise le quotidien.
L'AFP précise que l'agresseur aurait utilisé un cutter comme arme. Les jours du militaire ne sont pas en danger, selon la police. Le militaire, en tenue, qui se trouvait en patrouille Vigipirate, a reçu un coup de cutter au cou. Son "pronostic vital n'est pas engagé", a-t-on précisé de source policière, sans donner de précisions sur l'agresseur ou ses motivations. Le militaire blessé a été soigné par les pompiers avant d'être évacué.
Selon une porte-parole de la RATP, l'agression s'est produite vers 17h50 dans la "salle d'échange" de la Défense, lieu de transit entre les accès aux transports en commun et les commerces, nombreux dans ce quartier d'affaires.
Quelques images du quartier capturées par France Télévisions:
Eviter les "conclusions trop hâtives", met en garde Hollande.
Les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, ont condamné samedi soir l'agression à l'arme blanche dont a été victime un militaire en mission Vigipirate à La Défense, dont les jours ne sont pas en danger. Dans un communiqué conjoint, ils "condamnent avec la plus grande fermeté la lâche agression dont a été victime un militaire en fin d'après-midi dans le quartier de la Défense, près de Paris".
Le militaire, âgé de 23 ans, "effectuait une patrouille mixte composée de militaires et de policiers dans le cadre de la mission Vigipirate, essentielle à la protection des Français et à la surveillance des sites sensibles", disent-ils. "A cette heure, le militaire est hospitalisé et mis hors de danger", ajoutent-ils, témoignant "leur solidarité aux collègues du jeune homme qui assurent au quotidien la sécurité de la France et des Français".
En visite officielle en Ethiopie, le président François Hollande a lui aussi réagi à cette nouvelle, selon BFMTV. Il a appelé à ne pas tirer de conclusions trop hâtives et à ne pas faire de "parallèle trop rapide avec les événements de Londres". "J'adresse au militaire tous mes voeux de rétablissement", a-t-il rajouté.
Mercredi, un soldat britannique a été tué à l'arme blanche à Londres par deux hommes qui ont affirmé aux témoins agir "au nom d'Allah". Le gouvernement britannique a estimé que c'était un acte "manifestement de nature terroriste".
Le HuffPost avec AFP