A plusieurs reprises, les bonnes consciences sont choquées par l’image qu’une certaine diaspora congolaise donne de leur patrie. Cette di...
A
plusieurs reprises, les bonnes consciences sont choquées par l’image
qu’une certaine diaspora congolaise donne de leur patrie. Cette diaspora
congolaise est parmi les expatriés qui font la honte de leur pays avec
des pratiques peu recommandables. Très récemment, c’est un groupe de
Congolais qui a été arrêté en France pour avoir formé un réseau de
faussaires. Et voici que d’autres congolais se retrouvent dans un groupe
de mercenaires qui viennent de tenter de renverser le pouvoir aux Iles
Comores.
En
effet, plusieurs mercenaires africains, dont des Congolais et un
Tchadien, soupçonnés de tentative de coup d’Etat, ont été interpellés
par les forces armées comoriennes le week-end dernier. Les forces de
l’ordre comoriennes ont annoncé avoir déjoué une tentative de coup
d’Etat après l’interpellation de plusieurs mercenaires africains samedi
20 avril 2013, à deux heures du matin, dans un village situé entre
Moroni et Hahaya.
Le
journal en ligne "Comores Actualités" précise que sept militaires, dont
des Congolais et un Tchadien, ainsi que des anciens hommes de rang de
l’And - armée comorienne de développement - ont été arrêtés et placés en
garde à vue au siège de la gendarmerie nationale à Kandani.
Nous
ignorons encore ce que le Gouvernement congolais a entrepris ou compte
entreprendre par rapport à cette situation, mais il faut noter ce honte
qui vient à nouveau ternir l’image du pays. Pourtant la République
Démocratique du Congo se trouve aujourd’hui en phase de reconstruction
et a besoin de tous ces fils et filles pour soutenir cet élan dans
divers domaines.
Il
ne sert à rien de se livrer à l’errance à l’étranger lorsque l’on a la
possibilité d’être utile à son pays. Mais, malheureusement, la grande
majorité de nos compatriotes préfèrent la divagation à l’étranger où ils
se livrent à des activités répréhensibles. On les connaît, en effet,
dans le circuit de la drogue, dans le trafic des chèques (chékoulistes),
dans la fabrication de faux papiers, etc.
D’autres
ont trouvé un créneau de prédilection : la politique. Cette catégorie
est composée essentiellement des sans papiers ou des réfugiés politiques
(à vrai dire des réfugiés alimentaires) qui préfèrent ce statut pour en
tirer quelques avantages pécuniaires. C’est ainsi que, sans idéologie
ni conviction claire, ils se posent en opposants systématique à tous les
régimes qui se succèdent au pays. Ils ont été opposants de Mobutu ; ils
ont été anti-Kabila père, et aujourd’hui ils se disent opposants de
Joseph Kabila sans justifier d’un schéma de pensée cohérent.
Il
n’y a pas de honte à retourner dans son pays quand on a échoué
l’expatriation. Au lieu de continuer à ternir l’image du pays à
l’étranger, nos compatriotes de la diaspora feraient œuvre utile en
rentrant dans leur pays. Même ceux qui sont dans l’opposition peuvent
aisément faire la politique au pays aux côtés des autres opposants qui
jouissent de leurs libertés.
COMMENTAIRES