(De gauche à droite) Le Premier ministre Omer Beriziky, le président de la transition, Andry Rajoelina et les anciens présidents Didier R...
(De gauche à droite) Le Premier ministre Omer Beriziky, le président de la transition, Andry Rajoelina et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, le 18 avril à Antananarivo..
AFP PHOTO / BILAL TARABEY
Depuis que l'Union africaine a menacé de ne pas reconnaître le processus électoral malgache, les critiques pleuvent sur la Communauté internationale, accusée d'ingérence dans les affaires malgaches et de bloquer le processus électoral. L'Union africaine, l'Union européenne, l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et les Nations unies réclament toujours le retrait des candidatures d'Andry Rajoelina, de Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka à l'élection présidentielle du 24 juillet.
Les attaques se sont encore multipliées cette semaine après l'annonce de la suspension d'une partie des financements européens pour l'élection. Une suspension qui, finalement, ne serait pas encore actée.
C'est l'ambassadeur de l'Union européenne qui a tenu à préciser, vendredi 24 mai, que la menace de suspension des financements des élections n'avait pas encore été exécutée. « Le financement n'a jamais cessé », a-t-il martelé devant la presse. Une précision à la fois technique et politique. Car une partie de la classe politique malgache a fait de la Communauté internationale le facteur de blocage du processus électoral.
Slogans violents contre des diplomates.
Une manifestation a même été organisée, mercredi 22 mai, pour critiquer les partenaires internationaux. La manifestation, peu suivie, était visiblement encadrée par des politiciens, et des banderoles particulièrement violentes visaient des diplomates en poste à Antananarivo. Le gouvernement a aussitôt condamné ces actes.
Mais la situation pourrait se tendre encore dans les jours à venir. Une réunion doit avoir lieu ce dimanche 26 mai à Addis-Abeba, au sommet de l'Union africaine, sur la crise malgache. Les résolutions sont très attendues. Certains pays, comme la France, envisagent sérieusement de prendre des sanctions ciblées contre les trois candidats Rajoelina, Ravalomanana et Ratsiraka, et leurs entourages. RFI
C'est l'ambassadeur de l'Union européenne qui a tenu à préciser, vendredi 24 mai, que la menace de suspension des financements des élections n'avait pas encore été exécutée. « Le financement n'a jamais cessé », a-t-il martelé devant la presse. Une précision à la fois technique et politique. Car une partie de la classe politique malgache a fait de la Communauté internationale le facteur de blocage du processus électoral.
Slogans violents contre des diplomates.
Une manifestation a même été organisée, mercredi 22 mai, pour critiquer les partenaires internationaux. La manifestation, peu suivie, était visiblement encadrée par des politiciens, et des banderoles particulièrement violentes visaient des diplomates en poste à Antananarivo. Le gouvernement a aussitôt condamné ces actes.
Mais la situation pourrait se tendre encore dans les jours à venir. Une réunion doit avoir lieu ce dimanche 26 mai à Addis-Abeba, au sommet de l'Union africaine, sur la crise malgache. Les résolutions sont très attendues. Certains pays, comme la France, envisagent sérieusement de prendre des sanctions ciblées contre les trois candidats Rajoelina, Ravalomanana et Ratsiraka, et leurs entourages. RFI
Avec la correspondante de rfi à Antananarivo, Marie Audran
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