C’est en présence du Président de la République, des membres du Gouvernement et du Cabinet, des membres de la Cour Suprême, de magistra...
C’est en présence du Président de la République, des
membres du Gouvernement et du Cabinet, des membres de la Cour Suprême,
de magistrats et de nombreuses personnalités, que M. Mohamed Fateh,
ancien Premier Président de la Cour d’Appel d’Anjouan, a prêté serment
en tant que nouveau membre de la Cour Suprême, section judiciaire, ce
mardi 9 avril 2013 au Palais de Beit-Salam.
M. Fateh, qui a été nommé par décret présidentiel du 29
décembre dernier, a prêté serment, le Coran à la main, en prononçant la
formule ci-dessous :
« Je jure au nom d’Allah, de fidèlement remplir ma
mission, de l’exercer en toute impartialité, dans le respect de la
Constitution, d’observer le respect du secret professionnel, de ne
prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation à
titre privé sur les questions relevant de la compétence de la Cour
Suprême, et de me conduire en toute honneteté et loyauté".
Après la prestation de serment, le Président de la République a prononcé ces quelques mots à l’assistance :
« Encore une fois nous voici réunis ici pour assister à
la prestation de serment d’un magistrat qui vient rejoindre ses paires à
la Cour Suprême de notre pays. Le gouvernement et moi-même, faisons le
nécessaire pour compléter les institutions de la République.
Je dois vous rappeler que nous avons une grande
responsabilité dans la mise en place de ces institutions pour que le
pays aille de l’avant. Vous connaissez la responsabilité des magistrats
et de la justice devant les humains et devant Dieu. Après chaque
sentence rendue, nous les humains pourrons dire que le verdit n’a pas
été juste, surtout du côté de celui qui a perdu. Mais si vous avez rendu
la justice comme il se doit, par erreur ou volontairement, il y a Dieu.
Personne ne connait ce que vous faites, mais vous êtes les seuls
responsables devant les humains et devant Dieu.
J’espère qu’à partir de ce jour, où vous êtes au complet
à la Cour Suprême, les travaux avanceront convenablement pour l’intérêt
de tous les comoriens.
De mon côté, j’ai déjà informé le Ministre de la Justice
de ma volonté de mettre en place le Conseil Suprême de la Magistrature,
institution qui contribuera à résoudre les difficultés rencontrées au
niveau de la Justice et chaque magistrat prendra conscience et saura
qu’en cas de dérapage, il y a une institution au dessus qui le jugera à
son tour.
Je suis convaincu que ce Conseil bénéficiera des facilités pour son installation pour compléter nos institutions judiciaires.
Je vous souhaite pleins succès dans vos travaux. Les
comoriens revendiquent une justice juste et nous devons les aider ;
c’est leur plein droit. Je sais aussi qu’il vous faudra un peu plus de
temps, mais je suis optimiste que vous allez commencer avec le peu de
moyens à votre disposition, en espérant que vos successeurs continueront
sur les traces que vous aurez laissées"
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