La Commission de l'océan Indien (COI) a réagi rapidement en mobilisant son Unité Technique Risques (UTR) suite aux événements tragique...
La Commission de l'océan Indien (COI) a
réagi rapidement en mobilisant son Unité Technique Risques (UTR) suite
aux événements tragiques du weekend, provoqués par les fortes pluies qui
se sont abattues sur Port-Louis à Maurice.
C'est une montée soudaine et inattendue des eaux qui a causé la mort de onze personnes, qui ont péri noyées.
Le Secrétaire général de la COI a alerté ses experts au cours de la journée de dimanche pour comprendre comment une telle catastrophe avait pu se produire. Cette expertise est indispensable à la recherche de solutions durables aux problèmes qui ont causé cette tragédie.
L'UTR de la COI propose aux autorités d'intégrer les questions liées aux risques naturels causés par le changement climatique dans la « National Development Strategy ». Maurice s'apprête à lancer un appel d'offre pour réaliser cette stratégie. La COI estime que cet aspect doit être intégré dans les futures politiques d'aménagement du territoire.
Les experts soulignent l'absence d'intégration des risques naturels dans les plans d'urbanisme de la plupart des pays de la région, dont Maurice. Face à la situation du weekend dernier, ces experts estiment qu'une première explication se trouve dans les facteurs suivants : une imperméabilisation importante des sols, un mauvais drainage des eaux pluviales, un territoire mal préparé et une population insuffisamment informée et formée. Les drains sont souvent buchés ou insuffisamment dimensionnés, quand ils ne sont pas tout simplement absents. Le chef du projet Risques naturels, Eric Leroi, conclut ainsi « Certes, les pluies ont été importantes, mais c'est avant tout l'urbanisation et l'action de l'homme qui sont responsables de la situation ».
Financé par l'Agence française de développement, le projet Risques naturels de la COI a pour objectifs de réduire de façon significative l'impact des catastrophes sur les sociétés et sur les économies, grâce à un cadre coordonné de coopération régionale et une implication forte des populations dans la recherche et la mise en oeuvre de solutions.
C'est dans le cadre de ses actions que la caserne des pompiers de Moroni va être inaugurée prochainement et que des kits « komodo » de télécommunication d'urgence ont été remis aux autorités malgaches le 22 mars dernier.
C'est une montée soudaine et inattendue des eaux qui a causé la mort de onze personnes, qui ont péri noyées.
Le Secrétaire général de la COI a alerté ses experts au cours de la journée de dimanche pour comprendre comment une telle catastrophe avait pu se produire. Cette expertise est indispensable à la recherche de solutions durables aux problèmes qui ont causé cette tragédie.
L'UTR de la COI propose aux autorités d'intégrer les questions liées aux risques naturels causés par le changement climatique dans la « National Development Strategy ». Maurice s'apprête à lancer un appel d'offre pour réaliser cette stratégie. La COI estime que cet aspect doit être intégré dans les futures politiques d'aménagement du territoire.
Les experts soulignent l'absence d'intégration des risques naturels dans les plans d'urbanisme de la plupart des pays de la région, dont Maurice. Face à la situation du weekend dernier, ces experts estiment qu'une première explication se trouve dans les facteurs suivants : une imperméabilisation importante des sols, un mauvais drainage des eaux pluviales, un territoire mal préparé et une population insuffisamment informée et formée. Les drains sont souvent buchés ou insuffisamment dimensionnés, quand ils ne sont pas tout simplement absents. Le chef du projet Risques naturels, Eric Leroi, conclut ainsi « Certes, les pluies ont été importantes, mais c'est avant tout l'urbanisation et l'action de l'homme qui sont responsables de la situation ».
Financé par l'Agence française de développement, le projet Risques naturels de la COI a pour objectifs de réduire de façon significative l'impact des catastrophes sur les sociétés et sur les économies, grâce à un cadre coordonné de coopération régionale et une implication forte des populations dans la recherche et la mise en oeuvre de solutions.
C'est dans le cadre de ses actions que la caserne des pompiers de Moroni va être inaugurée prochainement et que des kits « komodo » de télécommunication d'urgence ont été remis aux autorités malgaches le 22 mars dernier.
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