« Avec mon épouse, nous sommes souvent en situation conflictuelle, et je ne supporte plus ces scènes qui nous épuisent et nous laissent pan...
« Avec mon épouse, nous sommes souvent en situation conflictuelle, et je ne supporte plus ces scènes qui nous épuisent et nous laissent pantelants et déçus. Lorsque nous ne sommes pas d’accord, je préfère arrêter la discussion, ce qui fâche encore plus ma femme.
Et aujourd’hui, je crains que nous ne nous soyons trompés en choisissant de nous marier », confie un homme. En regardant plus précisément à la fois les éléments déclencheurs, le déroulement et les ressentis de ces conflits destructeurs, il apparait que ces derniers surviennent lors de confrontations d’idées, de sentiments, d’intentions antagonistes entre ces époux.
Et à lui de baisser le pavillon chaque fois que cette situation se présente, car il se sent incapable de soutenir la discussion et d’affronter la situation. Il se sent en danger et préfère esquiver. Et en craignant de s’être trompé, là encore, il est tenté de se dérober et de fuir. D’aucuns pourraient penser que c’est là une attitude de sagesse. Mais ne nous y trompons pas : si la fuite évite le conflit ouvert, elle n’éradique pas l’opposition qui reste alors latente, continuant en sous-marin à empoisonner les relations.
Soyons vrais ! Ce conflit tellement redouté par Il est-il toujours à évier ? Ne pourrait-il pas être une occasion de prendre en compte l’individualité de son conjoint ? Une façon de lui témoigner le respect que suscite notre amour ? Ne craignons pas d’exposer nos oppositions : cela permettra à chacun d’exister tel qu’il est. A condition de se poser les bonnes questions, et de connaitre les règles pour ne pas trop blesser l’autre. Lors de ces confrontations, est-ce que je sais distinguer les différents sentiments qui m’animent (la crainte de ma propre agressivité qui pourrait blesser mon conjoint, mon entêtement personnel …) de la question de fond ?
Une insatisfaction non partagée dans un ou plusieurs domaines (exemple fréquent : les relations intimes) risque fort de créer de l’animosité ! Avant d’oser la confrontation, il faudra d’une part admettre que nous souffrons de ces situations d’opposition (et le dire à son conjoint), et d’autre part accepter l’idée que celles-ci ne vont pas nous détruire. Pour cela, il sera nécessaire de respecter quelques règles de base : parler à la première personne (« J’ai ressenti », « Je préfère »…) et faire preuve d’une écoute active, c'est-à-dire en mettant l’accent sur la satisfaction mutuelle des besoins. La proximité harmonieuse est la conséquence de la véritable écoute réciproque.
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