Des soldats français patrouillent dans les rues de Gao, le 2 mars. | REUTERS/JOE PENNEY. Un caporal du 1 er régiment d'infanter...
Un caporal du 1er régiment d'infanterie de marine d'Angoulême est mort dans les combats contre les rebelles islamistes dans le nord du Mali, a annoncé dimanche 17 mars le président François Hollande dans un communiqué de l'Elysée, exprimant sa"grande tristesse". Il s'agit du cinquième militaire français tué au Mali depuis le début, le 11 janvier, de l'opération Serval.
"Le président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat dans le nord du Mali d'un caporal du 1er régiment d'infanterie de marine d'Angoulême", écrit l'Elysée dans un communiqué. François Hollande, qui adresse ses condoléances à la famille du militaire décédé, "salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali dans l'ultime phase, la plus délicate, de leur mission", ajoute la présidence.
Environ 4 000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats les opposent aux combattants islamistes dans le nord-est du pays. Le Français ratissent notamment le massif des Ifoghas, pour tenter de débusquer les combattants islamistes à proximité de la frontière algérienne.
L'ONU POURRAIT PRENDRE LE RELAIS EN JUILLET
Le président français avait annoncé le 6 mars "une diminution du nombre de soldats" français déployés au Mali "à partir du mois d'avril". Samedi, l'ONU a indiqué qu'elle table sur la "présence complète" de sa"mission de stabilisation" au Mali en juillet pour remplacer la mission africaine la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et le gros de l'armée française.
"Il ne s'agit pas d'une force d'interposition", a précisé Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l'ONU. "Il ne s'agit pas de créer une force tampon entre le Nord et le Sud", a-t-il dit. "Dans d'autres pays en Afrique et dans le monde", des missions de maintien de la paix visaient à "séparer des forces belligérantes mais ce n'est pas le cas au Mali".
Ce déploiement doit être précédé par un vote au Conseil de sécurité de l'ONU, lui-même précédé par la remise d'un rapport. Aucune résolution ne devrait toutefois être adoptée avant le mois d'avril. "Seule certitude, nous n'échapperons pas à un mandat robuste", estime une source militaire contactée parLe Monde, qui exclut cependant la création d'une force de réaction rapide, comme le réclament les pays africains. Lemonde.fr
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