ls faisaient partie de la cinquantaine d'étudiants en licence du département de géographie qui protestaient contre leur non-inscripti...
ls faisaient partie de la cinquantaine d'étudiants en
licence du département de géographie qui protestaient contre leur
non-inscription au programme de master.
Les autorités universitaires leur avaient signifié qu'ils ne remplissaient pas les critères d'admission.
Après
avoir observé une grève de la faim durant une dizaine de jours, les
protestaires ont décidé de passer à une autre phase pour faire avancer
leurs revendications.
Certains de leurs camarades menacent également
de s'immoler par le feu si les autorités n'apportent pas de réponses
satisfaisantes à leurs préoccupations.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont vainement tenté de les dissuader de passer à l'acte.
Selon Seydou Niang, dirigeant estudiantin, l'un de ses camarades a été hospitalisé pour de graves brûlures.
On ignore toutefois si le pronostic vital est engagé.
Cette affaire a ému de nombreuses personnes dans un pays où l'immolation est une pratique plutôt rare.
L'université Cheick Anta Diop était autrefois l'une des plus prestigieuses d'Afrique de l'ouest.
Mais l'établissement, qui accueillait des étudiants en provenance d'autres pays de la région, a perdu de son lustre d'antan.
Son campus est régulièrement secoué par des
manifestations étudiantes et par des grèves initiées par les
enseignements qui se plaignent de la faiblesse des salaires. BBC Afrique
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