Deux familles posent aujourd'hui cette question : "la prise en charge du Conseil général pour le rapatriement implique-t-elle qu...
Deux familles posent aujourd'hui cette question : "la prise en charge du Conseil général pour le rapatriement implique-t-elle qu'il faille être natif de l'île et être Musulman ?".
Tout commence lorsqu'une demande est faite au Conseil Général il y a quelques temps, pour la prise en charge du transport du corps d' une personne décédée à Mayotte qu'il fallait inhumer en métropole. La prise en charge n'a pas été effectuée, alors que la personne travaillait et vivait à Mayotte depuis des années. Autre situation, des familles de défunts, non natifs de Mayotte mais souhaitant reposer sur le territoire, ont sollicité la collectivité pour un financement. Un non catégorique leur a été opposé. Faire revenir le corps d'un défunt à Mayotte coûte très cher pour des familles qui bien souvent n'ont pas les moyens. Le Conseil général et son ancien président, Ahamed Attoumani, Douchina avait paré le problème en 2008 en assurant la prise en charge des frais pour tous les Mahorais disparus sur un territoire français ou à l'étranger. Car les sommes demandées sont très élevées en fonction de la distance et des prestations : 3000 à 6000 euros. Or, ce type de dossier s'est multiplié ces dernières semaines. Dimanche dernier c'est la compagnie Anubis qui s'est chargée du transport en avion de Nice jusqu'à Pamandzi pour un coût de 3933,77 euros. Le vol d'Air Austral a ramené à Mayotte le corps d'un jeune homme décédé à Nice le 7 mars. Une demande de prise en charge a été déposée à l'hôtel du département.
Source : France Mayotte et KTV