A Madagascar, une première liste d’amnistiés a été publiée par la Cour constitutionnelle. Seize personnes, en majorité des militaires, y fig...
A Madagascar, une première liste d’amnistiés a été publiée par la Cour constitutionnelle. Seize personnes, en majorité des militaires, y figurent. Mais pas Marc Ravalomanana, l’ancien chef de l'Etat. Si elle représente une avancée vers la sortie de crise, cette liste provisoire laisse donc le principal problème en suspend.
C’est le grand absent de cette liste : Marc Ravalomanana,
condamné pour crime de sang après son renversement en 2009, n’a cette
fois-ci pas été amnistié. Son retour semble donc impossible et l’un des
problèmes au cœur de la crise malgache n’est toujours pas résolu. Reste
qu’ils sont tout de même 16 à être amnistiés. Et pour le professeur de
droit Honoré Rakotomanana, c’est un pas vers la sortie de crise :
« Ce sont des gens emblématiques, il y a des gens très connus. Cette liste pourrait contribuer à un certain appaisement politique étant donné qu'entre 2002 et 2009, on a dit qu'il y avait des arrestations arbitraires, des détentions arbitraires et des condamnations arbitraires ».
Ce sont en majorité des militaires qui ont bénéficié de cette amnistie. Pour la plupart, ils avaient été reconnus coupables de tentative de coup d’Etat contre l’ancien président. Mais sur cette liste provisoire figurent aussi des politiques. Eliane Naika, un des leaders de la mouvance Ravalomanana et surtout Pierrot Rajaonarivelo. Le ministre des Affaires étrangères pourra ainsi être candidat, comme il le souhaite, à l’élection présidentielle. Par RFI
« Ce sont des gens emblématiques, il y a des gens très connus. Cette liste pourrait contribuer à un certain appaisement politique étant donné qu'entre 2002 et 2009, on a dit qu'il y avait des arrestations arbitraires, des détentions arbitraires et des condamnations arbitraires ».
Ce sont en majorité des militaires qui ont bénéficié de cette amnistie. Pour la plupart, ils avaient été reconnus coupables de tentative de coup d’Etat contre l’ancien président. Mais sur cette liste provisoire figurent aussi des politiques. Eliane Naika, un des leaders de la mouvance Ravalomanana et surtout Pierrot Rajaonarivelo. Le ministre des Affaires étrangères pourra ainsi être candidat, comme il le souhaite, à l’élection présidentielle. Par RFI
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