Les petites camionnettes des taxis-bé, bondées, polluantes et abîmées, c'est bientôt terminé, promet l'UCTU, l'Union des coopéra...
Les petites camionnettes des taxis-bé, bondées, polluantes et abîmées, c'est bientôt terminé, promet l'UCTU, l'Union des coopératives de transports urbains. Fini aussi beaucoup d'embouteillages et les accidents en série. Car si aujourd'hui, avec un véhicule adapté, en pratique chacun peut devenir transporteur, avec les nouveaux bus, tout le secteur sera réglementé. Et non sans mal.
« Il y a des opérateurs qui ne sont pas encore très chauds pour l'acquisition de ces bus parce que c'est un nouveau système qu'on va mettre en place, donc c'est une nouvelle mentalité aussi, explique Tiana Rabarison, l'un des responsables de l'UCTU. Ca va être plus réglementé, la cadence des bus, les itinéraires. Et même à l'intérieur on va avoir du confort pour les usagers ».
Et pour l'acquisition de ces bus chinois, des mesures avantageuses ont été décidées. Des facilités de paiement ont été négociées avec deux banques, l'Etat va abaisser ses taxes. Car pour un véhicule de trente places, il faudra payer 66 millions d'ariary, environ 25 000 euros. La licence, deviendra obligatoire et vaudra dix fois plus chère qu'aujourd'hui. Les premiers bus doivent commencer à rouler à l'été. Dans deux ans, espère l'UCTU, ils seront 1000 et auront remplacé tous les taxis-bé.
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