Les personnes qui travaillent sur les chantiers des infrastructures de la Coupe du Monde de football au Qatar le font dans des conditions in...
Les personnes qui travaillent sur les chantiers des infrastructures de la Coupe du Monde de football au Qatar le font dans des conditions inhumaines.
La FIFA a décidé en 2012 que le Mondial-2022 se déroulerait au Qatar. Cette décision a provoqué une levée de boucliers car des soupçons de fraudes ont entaché l'élection. La décision d'organiser cette fête du foot en hiver, pour se protéger de la chaleur du désert, plutôt qu'en été comme lors des autres éditions, énerve les fédérations nationales.
Bref, l'organisation de l'événement fait parler d'elle. Les syndicats d'ouvriers révèlent un nouveau scandale autrement plus grave. Il y aurait en moyenne quatre ouvriers par semaine qui meurent sur les chantiers des stades qataris selon Tim Noonan chef du syndicat des ouvriers. «On ne sait pas grand-chose sur le sort des victimes. La plupart du temps, aucune autopsie n'est pratiquée. Les corps sont mis dans des cercueils et renvoyés dans leur pays.», rapporte Noonan à Focus Online.
«Le Qatar est un État esclavagiste»
Les syndicats se préparent au pire: «Le Qatar est un État esclavagiste. Lorsque les infrastructures seront construites, il est probable que le nombre d'ouvriers morts durant les travaux soit plus grand que les 736 joueurs qui fouleront les pelouses des stades en 2022.», assène Sharan Burrow, secrétaire général de l'association syndicale. En général, les travailleurs migrants viennent du Népal, d'Inde, du Sri Lanka et des Philippines. Ils travaillent 12 heures par jours par une température qui avoisine régulièrement les 50 degrés.
Les normes de sécurité sont faibles et il y a souvent des accidents graves. «Il y a eu plus de 1 000 cas de blessés graves ou de morts. C'est six fois plus que n'importe quel pays industrialisé comme le Qatar.», rappelle Noonan. Le coût total des travaux est estimé à 100 milliards de dollars. Cela inclut les transports, les hôtels et les stades. L'ouvrier reçoit lui 200 dollars par mois.
Les réclamations des gouvernements philippins et népalais pour faire passer les salaires à 300 dollars sont restées lettres mortes. La Fifa déclare vouloir de meilleures conditions de travail et être en contact avec les syndicats des pays organisateur. Elle souligne également que le respect des droits de l'homme fait partie de ses activités.
(L'essentiel Online/lgü)
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