Hormis la tête de liste, beaucoup de noms inconnus. Centrale Paris arrive première, INSA Lyon seconde, l'ECE troisième. Puis suivent l...
Hormis la tête de liste, beaucoup de noms inconnus. Centrale Paris arrive première, INSA Lyon seconde, l'ECE troisième. Puis suivent l'UTC, Grenoble INP, l'EPF, l'ESTIA dans le palmarès 2013 des écoles d'ingénieurs de « l'usine nouvelle » classées selon le critère « international ». L'importance accordée à ce critère (coefficient 25 dans le classement général), devenu crucial pour ce type de formation, fait perdre de leur superbe à certaines grandes écoles prestigieuses. Polytechnique se retrouve seulement au 13e rang, Supélec au 24e et les Mines Paris Tech au 70e de ce classement qui recense 126 écoles d'ingénieurs post-bac et post-prépa.
De petites structures, capables d'offrir un vaste choix d'universités étrangères partenaires à leurs étudiants, gagnent à ce petit jeu des places. Sans que la notoriété des établissements étrangers ne soit cependant prise en compte dans les critères d'évaluation. L'INSA Lyon propose ainsi 200 partenariats à l'étranger, Grenoble INP 197, lorsque Les Mines Paris Tech n'en propose que 9 et Supélec 64 par exemple. Pour établir ce classement, l'attention a été portée aussi bien sur le nombre de partenariats avec une école ou une université étrangère (coefficient 10), le pourcentage d'étudiants partis à l'étranger (coefficient 10), ou encore le pourcentage d'étudiants étrangers dans le cycle ingénieur (coefficient 5). Le classement 2012 ne se focalisait que sur les étudiants partis étudier à l'étranger.
Outre l'international, le palmarès général 2013 des écoles d'ingénieurs de « L'Usine nouvelle » repose sur trois autres grands critères : l'insertion dans le monde du travail, les moyens consacrés à chaque élève et l'implication dans la recherche. Dans le trio de tête y figurent l'Ecole Polytechnique, en tête, suivie par Grenoble INP, un regroupement de 6 instituts, puis l'INSA Lyon, une école post-bac. Centrale Paris est quatrième, puis viennent l'ISAE, l'UTC, les Mines et l'ESPCI.
Des résultats surprenants
Ces palmarès -international et général -de «l'Usine nouvelle» s'écartent fortement du classement tacite et presque historique qui continue de faire la loi pour les étudiants qui se préparent à intégrer une école d'ingénieurs. Polytechnique, Centrale Paris, les Mines pour le trio de tête, puis Supélec, les Ponts, Télécom Paris Tech, l'ESTP... N'importe quel étudiant averti choisira Supélec, qui se retrouve en 16e place, plutôt que Grenoble INP, pourtant sur la deuxième marche du podium général du journal.
La place importante donnée au critère de la recherche explique en grande partie l'excellente position occupée par l'établissement public grenoblois. Regroupé avec six écoles d'ingénieurs de Grenoble depuis la rentrée 2008, ce qui lui confère une force de frappe difficile à égaler, il devance Polytechnique et les Mines sur ce critère. La thématique de l'insertion fait également remonter fortement certaines écoles spécialisées -les plus prestigieuses étant généralistes. Le choix de « l'Usine nouvelle » de comparer des écoles post-bac et post-prépa, qui remplissent des projets pédagogiques très différents, interroge également. Autre bémol du classement, les résultats reposent sur les déclarations des écoles, qui ont parfois des compréhensions différentes des critères. Les résultats sont donc, dans certains cas, difficilement comparables.
Les ingénieurs ne connaissent pas la crise
Toujours est-il que malgré la désindustrialisation française, les ingénieurs ne connaissent pas la crise. Plus encore, la France manque d'ingénieurs. que les entreprises s'arrachent. Le classement montre que 60% des jeunes diplômés de ces écoles n'attendent pas plus d'un mois avant de décrocher leur premier emploi. Côté salaires, les jeunes diplômés sont rémunérés en moyenne 35.000 euros bruts annuels
Les 10 critères du classement
Insertion dans le monde du travail (coefficient 30) : montant du salaire de sortie (15), nombre de mois d'attente avant le premier emploi (10), nombre d'anciens en activité (5).
Moyens consacrés à chaque élève (coef 20) : budget de l'école par élève.
Caractère international de la formation (coef 25) : nombre de partenariats avec une école ou une université étrangère (10), pourcentage d'étudiants ingénieurs partis à l'étranger en séjour académique ou en entreprise au moins trois mois l'an dernier (10), pourcentage d'étudiants étrangers dans le cycle ingénieur (5)
Implication dans la recherche (coef 25) : chiffre d'affaires généré par les contrats de recherche (10), nombre de doctorants et post-doctorants (10), pourcentage d'enseignants-chercheurs parmi les enseignants (5). Les échos
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