Mali: Amnesty International met en cause l'armée française Un «Mirage» F1 CR de l'armée française de retour de mission se pose à Bam...
A la veille du déplacement du président français François Hollande au Mali, une telle information fait « mauvais effet » combien même les autorités françaises démentent et disent vouloir jouer la transparence.
Une maison et une mosquée ont été criblées de balles et d'impact d'attaques à la roquette et surtout cinq civils dont une mère et ses trois enfants ont été tués. Selon l'enquête menée par Amnesty International à Konna, au nord de Mopti, le 11 janvier, dans la matinée, un raid aérien a bien touché des civils. S'agit-il d'un hélicoptère malien ou bien français ?
Au ministère de la Défense, à Paris, on plaide non coupable. « Il n'y a pas eu d'intervention française dans la matinée du 11 janvier sur Konna », affirme le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major français, joint par RFI.
Selon Gaëtan Mootoo, chercheur d'Amnesty International, qui a dirigé les enquêtes, la France ne dirait pas toute la vérité. Il mentionne d'autres sources qui évoquent des tirs français dans la matinée du vendredi 11 janvier.
Amnesty International demande à ce que la France et le Mali ouvrent « impérativement une enquête » afin que l'on puisse déterminer s'il y a eu, ou non, violation du droit international, explique l'ONG.
La Croix-Rouge Internationale a demandé, de son côté, un accès aux prisonniers ainsi qu'aux soldats maliens pour éviter des exactions ou des actes de représailles. Par rfi
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