Plus de 200 rondins de bois de rose, ont été saisis dans le nord-est de Madagascar. Une nouvelle preuve de l’existence d’un trafic de ce boi...
Plus de 200 rondins de bois de rose, ont été saisis dans le nord-est de Madagascar. Une nouvelle preuve de l’existence d’un trafic de ce bois précieux dont la coupe, l’exploitation et l’exportation sont illégales sur la Grande île. Mais cette prise semble surtout être l’occasion de nouvelles tensions à la tête de l’Etat. Exceptionnellement, ce sont en effet les services du président qui ont mené l’opération, alors que ce sont théoriquement ceux du Premier ministre qui auraient dû agir.
C’est un coup monté par la présidence, dénoncent les proches
d’Omer Beriziky. Une faute flagrante du Premier ministre, répondent ceux
d’Andry Rajoelina. Mais avec cette affaire, c’est surtout la guerre
entre les deux têtes de l’executif qui reprend de plus belle. Les
proches du président réclament désormais la démission du chef du
gouvernement et, selon la juriste Sahondra Rabenarivo, pour l’évincer
ils tenteraient de prouver qu’il a fait une erreur : « Il semblerait
que oui, on essaie de démontrer une faute, parce que le président peut
mettre fin aux fonctions du Premier ministre en cas de faute grave ou de
défaillance manifeste. C’est la seule explication pour expliquer
l’acharnement sur le Premier ministre de transition ».
De fortes tensions durent depuis maintenant un mois, et l’enjeu pourrait être les élections. « Pour la mise en œuvre des élections, poursuit la juriste, beaucoup est décidé au niveau gouvernemental. Donc, le contrôle échappe à la présidence . Peut-être qu’on essaie de reprendre le contrôle sur le processus électoral ».
Le Premier ministre ne s’était en effet pas montré favorable à l’inversion du calendrier électoral. Faire passer les législatives avant la présidentielle, c’est ce que voulait Andry Rajoelina. Selon plusieurs observateurs, il espérait ainsi obtenir une majorité et peut-être devenir le chef du prochain gouvernement. Par RFI
De fortes tensions durent depuis maintenant un mois, et l’enjeu pourrait être les élections. « Pour la mise en œuvre des élections, poursuit la juriste, beaucoup est décidé au niveau gouvernemental. Donc, le contrôle échappe à la présidence . Peut-être qu’on essaie de reprendre le contrôle sur le processus électoral ».
Le Premier ministre ne s’était en effet pas montré favorable à l’inversion du calendrier électoral. Faire passer les législatives avant la présidentielle, c’est ce que voulait Andry Rajoelina. Selon plusieurs observateurs, il espérait ainsi obtenir une majorité et peut-être devenir le chef du prochain gouvernement. Par RFI
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