La présidentielle et les législatives, prévues au mois de mai pourraient être reportées de trois mois, en raison de nombreux retards. C'...
La présidentielle et les législatives, prévues au mois de mai pourraient être reportées de trois mois, en raison de nombreux retards. C'est la piste privilégiée par la Cénit, la Commission électorale nationale indépendante pour la transition, et les représentants de la communauté internationale, réunis depuis hier en conclave pour en décider. Leur conclusion doit être rendue ce mardi 5 février.
« Ici, nous représentons les milliers voire les millions de personnes qui comptent sur nous. La tâche est sensible, nous en sommes conscients », a annoncé Béatrice Atallah, la présidente de la Commission électorale nationale indépendante. Cette réunion sera bien capitale.
« Ici, nous représentons les milliers voire les millions de personnes qui comptent sur nous. La tâche est sensible, nous en sommes conscients », a annoncé Béatrice Atallah, la présidente de la Commission électorale nationale indépendante. Cette réunion sera bien capitale.
La dernière fois que la Cénit et la communauté internationale
s’étaient ainsi retrouvées en conclave, c’était l’été dernier. Après
plus de trois ans de crise, elles avaient alors annoncé le calendrier
électoral. Aujourd’hui, elles devraient décider de le modifier. Fatma
Samoura, la représentante des Nations unies sur la Grande Ile déclare :
« Tout en gardant à l’esprit les différentes contraintes auxquelles la Cénit devra faire face, ces deux jours de conclave seront l’occasion pour nous prononcer sur le besoin d’actualisation du calendrier électoral, pour analyser les consultations électorales dans le respect des procédures internationalement reconnues ».
Et pour cela, il faut d’abord terminer le recensement des électeurs. Un processus qui a pris plusieurs mois de retard. Il faut aussi trouver de l’argent. Il manque encore au moins 10 millions de dollars pour organiser les scrutins. De bonnes sources, c’est donc bien un report des élections qui devrait être annoncé. Elles devaient débuter en mai. Selon nos informations, elles ne pourraient se tenir qu’en juillet.
Hier, à New York, Andry Rajoelina, devait rencontrer Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Le président de la transition devait plaider pour l’inversion du calendrier électoral, il souhaite que les législatives se tiennent avant la présidentielle. Une option à laquelle se sont déjà opposées la majorité des partis politiques malgaches et la SADC, la Communauté des Etats d’Afrique australe, médiatrice dans la crise.Par rfi
« Tout en gardant à l’esprit les différentes contraintes auxquelles la Cénit devra faire face, ces deux jours de conclave seront l’occasion pour nous prononcer sur le besoin d’actualisation du calendrier électoral, pour analyser les consultations électorales dans le respect des procédures internationalement reconnues ».
Et pour cela, il faut d’abord terminer le recensement des électeurs. Un processus qui a pris plusieurs mois de retard. Il faut aussi trouver de l’argent. Il manque encore au moins 10 millions de dollars pour organiser les scrutins. De bonnes sources, c’est donc bien un report des élections qui devrait être annoncé. Elles devaient débuter en mai. Selon nos informations, elles ne pourraient se tenir qu’en juillet.
Hier, à New York, Andry Rajoelina, devait rencontrer Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies. Le président de la transition devait plaider pour l’inversion du calendrier électoral, il souhaite que les législatives se tiennent avant la présidentielle. Une option à laquelle se sont déjà opposées la majorité des partis politiques malgaches et la SADC, la Communauté des Etats d’Afrique australe, médiatrice dans la crise.Par rfi