En tout 24 communes sur les 28 que compte la Grande Comore sont dotées de délégations spéciales confirmées par le gouverneur qui en a sig...
En tout 24 communes sur les 28 que compte la Grande Comore sont dotées de délégations spéciales confirmées par le gouverneur qui en a signé l’arrêté lundi.
En entendant l’organisation d’élections municipales, des responsables locaux ont été ainsi désignés par leurs localités respectives pour assumer les fonctions de conseils municipaux et « pour proposer en leur sein un maire et trois adjoints ».
Ce choix est ensuite entériné par arrêté du gouverneur.
En entendant l’organisation d’élections municipales, des responsables locaux ont été ainsi désignés par leurs localités respectives pour assumer les fonctions de conseils municipaux et « pour proposer en leur sein un maire et trois adjoints ».
Ce choix est ensuite entériné par arrêté du gouverneur.
« Ma seule réserve c’est l’enquête de police que j’ai demandée pour toutes les personnes proposées par leurs localités. Mais je confirmerai tous ceux qui seront désignées par les habitants de leurs communes » avait déjà prévenu Mouigni Baraka Said Soilih.
Effectivement toutes les propositions des localités ont été acceptées par le gouverneur.
Quant aux quatre autres communes encore non pourvues de leurs responsables, des problèmes de procédures ou des malentendus internes en ont retardé la publication des listes des nouveaux dirigeants locaux. Mais le gouverneur espère « les signer bientôt. »
Ayant soutenu à plusieurs reprises, qu’au regard des lois en vigueur, les aniciennes maires pilotes étaient devenues caduques d’une part et que les élections municipales ne pouvaient être organisées actuellement d’ autre part, l’exécutif de la Grande Comore avait sillonné l’île pour expliquer le bien-fondé de cette décision contestée, un temps par l’Association des maires.
Mais les proches du gouverneur affichaient lundi leur satisfaction s’agissant de la manière dont l’initiative avait été accueillie par les habitants de l’île qui « l’auront finalement adoptée ». Les secteurs concernés, disent –ils, disposent désormais d’interlocuteurs qui peuvent parler en leur nom notamment au sujet des projets de développement soutenus par des partenaires extérieurs.
Ngazi Ngomé
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