MORONI - L'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a indiqué samedi que les études sismiques menées en 2011 laissai...
MORONI - L'ex-président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a indiqué samedi que les études sismiques menées en 2011 laissaient entrevoir des réserves en pétrole et gaz supérieures à celles du Qatar.
Les premières conclusions sont prometteuses, a déclaré l'ex-président.
Les Comores disposeraient d'énormes réserves en gaz et pétrole, probablement supérieures à celles du Qatar, au point que des majors du pétrole, Shell, BP, se sont portés acquéreurs, ce qui constitue un bon signe, a-t-il ajouté en substance.
Même Elf-Total en a acheté, a-t-il ajouté sur un ton ironique, en rappelant qu'en 2006, la société française lui avait répondu par lettre que d'après ses études, la zone est malheureusement caractérisée par l'absence de potentiel pétrolier, étant affectée par un volcanisme tertiaire.
Devant près d'un millier de personnes réunies au foyer des femmes de la capitale, Moroni, l'ex-président a dit vouloir délivrer aux Comoriens ainsi qu'aux générations futures une information capitale liée à leurs conditions d'existence.
Le pétrole, tout le monde en parle, mais ils racontent des bobards. C'est moi qui ai initié le dossier dès 2006, je dois donc rectifier certains mensonges, c'est pour cela que je vous prends à témoin, a-t-il dit.
Face à cette ère de prospérité qui nous attend, Sambi a suggéré des modifications constitutionnelles, notamment la fin de la présidence tournante, attribuée à tour de rôle à chaque île, pour éviter le séparatisme et, selon lui, imparfaite face aux impératifs économiques à venir.
Adoptée en décembre 2001 à la suite d'une grave crise séparatiste qui avait conduit l'île d'Anjouan à faire sécession en 1997, la Constitution des Comores (Anjouan, Grande-Comore, Mohéli) présente la singularité d'une présidence tournante par île.
Les propos de M. Sambi augure de son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en 2016, un poste qui selon les textes revient à un candidat originaire de l'île de la Grande-Comore.
L'ex-président a aussi tenu à clarifier ses relations avec son successeur et dauphin Ikililou Dhoinine: C'est faux d'affirmer que mes relations avec l'actuel pouvoir sont excellentes. Je suis étranger aux affaires. Tous les responsables que j'avais nommés ont été dégommés.
AFP /
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