L’heure du bilan a sonné pour l’antenne de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) basée aux Comores. L’institution onusienne évoque u...
L’heure du bilan a sonné pour l’antenne de l’OMS
(Organisation Mondiale de la Santé) basée aux Comores. L’institution
onusienne évoque une année 2012 plutôt positive.
Devant la presse, l’organisation
mondiale de la santé s’est montrée satisfaite de ses actions réalisées
au cours de l’année 2012 en matière de renforcement du système de santé
aux Comores.
« Pour l’année précédente, nous
avons utilisé un budget de plus de 364 millions de francs comoriens et
les choses ont un peu bougé », déclare le Dr Yao Kassankagno, représentant de l’OMS aux Comores.
Pour les perspectives de 2013,
l’institution onusienne entame ses activités sur une note plutôt
positive. Cette année, l’OMS compte mettre l’accent sur la lutte contre
les maladies non transmissibles, l’amélioration de la santé de la femme
et de l’enfant, la surveillance des maladies, ainsi que la mise en place
des structures pour faire face aux cas d’urgence.
Concernant spécifiquement la santé
maternelle et infantile, des efforts ont été apportés en termes d’appui à
la vaccination dans les 17 districts de l’archipel. « On a pu faire une couverture de 86% au niveau de l’Union des Comores pour l’année 2012 », indique le Dr Sainda Mohamed.
Pour ce qui est des grosses maladies, l’OMS a mis en place une base de données depuis 2012 pour assurer leur suivi. « Après
constat, on souligne que ce sont les infections respiratoires, le
paludisme et les maladies diarrhéiques qui sont les plus fréquentes », poursuit le Dr Sainda Mohamed.
Puis, en ce qui concerne les maladies
non transmissibles, une stratégie de lutte a été mise en place mais elle
n’a pas encore été validée, d’après Comores Infos.
Ensuite, au niveau de la lutte contre le paludisme, l’OMS
est intervenue activement dans le domaine technique. En 2012, elle a
révisé le plan stratégique de lutte contre le paludisme et a procédé à
l’élaboration d’un document contre les épidémies. « Ce document est
très important dans la mesure où il peut aider à faire l’élaboration des
propositions pour la mobilisation des ressources », explique le Dr Nassur Ahamada.
Par ailleurs, l’OMS affirme également avoir apporté son appui à l’Etat comorien dans la réduction des coûts pour permettre la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Enfin, pour la santé des jeunes, l’OMS a mis en place un document de
stratégie destiné aux adolescents menacés par les IST - infections
sexuellement transmissibles - les traumatismes, les violences mais aussi
les avortements. Avec linfo.re
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