A rrêt de travail des magistrats au palais de justice de Moroni. Le tribunal de Moroni aux Comores tournait au ralenti mercredi 20 fé...
Un substitut du procureur de la République a été suspendu, après une altercation avec un greffier. Cette décision a été mal accueillie par les magistrats, qui ont tout de suite déclenché un arrêt de travail.
Derrière une banderole, neuf des 16 juges de première instance, ont expliqué les raisons de cet arrêt de travail : « Suite à la suspension qui a été donnée à l'un de nos collègues, nous avons décidé d'un commun accord d'observer un arrêt de travail illimité, jusqu'à ce que nos revendications soient étudiées, et qu'une solution favorable soit trouvée ! »
Cette suspension n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les jeunes magistrats se plaignent régulièrement des conditions de travail et de l'attitude de leurs aînés. Ils avaient d'ailleurs fait un mémorandum pour exposer leur situation : « Notre justice a été ternie ! C'est pour cette raison que nous sommes prêts à toute sanction disciplinaire. Mais nous irons jusqu'au bout pour que notre pays ait une justice digne, équitable et égale pour tout le monde ! ».
Souvent pointés du doigt, ces juges disent rompre le silence pour partager la peine de la population. Ces magistrats assurent que leurs vies sont en danger, d'autant que les peines qu'ils prononcent ne sont pas respectées.
Derrière une banderole, neuf des 16 juges de première instance, ont expliqué les raisons de cet arrêt de travail : « Suite à la suspension qui a été donnée à l'un de nos collègues, nous avons décidé d'un commun accord d'observer un arrêt de travail illimité, jusqu'à ce que nos revendications soient étudiées, et qu'une solution favorable soit trouvée ! »
Cette suspension n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les jeunes magistrats se plaignent régulièrement des conditions de travail et de l'attitude de leurs aînés. Ils avaient d'ailleurs fait un mémorandum pour exposer leur situation : « Notre justice a été ternie ! C'est pour cette raison que nous sommes prêts à toute sanction disciplinaire. Mais nous irons jusqu'au bout pour que notre pays ait une justice digne, équitable et égale pour tout le monde ! ».
Souvent pointés du doigt, ces juges disent rompre le silence pour partager la peine de la population. Ces magistrats assurent que leurs vies sont en danger, d'autant que les peines qu'ils prononcent ne sont pas respectées.
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