L’Ambassadeur de France, accompagné du Ministre de l’éducation assurant l’interim du Ministre des Relations Extérieures (MIREX), a procéd...
L’Ambassadeur de France, accompagné du Ministre de l’éducation
assurant l’interim du Ministre des Relations Extérieures (MIREX), a
procédé le 18 janvier 2013 à la pose de la première pierre, acte
inaugural des travaux de réhabilitation du campus de l’Ambassade de
France.
En raison du nombre croissant de visiteurs, et afin d’offrir un service de qualité aux usagers, le Ministère des Affaires étrangères a demandé un projet de rénovation lourde au cabinet SECMO au début des années 2000. Celui-ci a fait l’objet de longues discussions. Plusieurs appels d’offres ont été lancés pour la réalisation. C’est finalement l’entreprise "Construct", établie à Tananarive, qui, en 2012, a été retenue pour un coût prévisionnel de 1,2 million d’euros. En 14 mois, elle devra réhabiliter complètement les quatre bâtiments qui abritent actuellement les services de l’Ambassade. Les réseaux techniques seront entièrement refaits, et un nouveau dispositif d’accueil sera mis en place.
En 1963, une agence d’architecture de Tananarive, la SEBAC (MM. Le Boucq, Lafay et Kaufmann), conçut le projet. Les travaux furent confiés, en 1965, à la société CFE. Selon les rapports administratifs retrouvés à la Direction Général de l’Aviation Civile (DGAC) en France quatre villas étaient achevées et occupées en 1969.
Façade de la villa du directeur de l’aéronautique (devenue résidence de l’Ambassadeur), 1963 (DGAC)
Après l’indépendance des Comores, aux termes de l’accord domanial bilatéral, ces pavillons furent attribués à la France qui y installa, en 1978, l’Ambassade et la Mission d’Aide et de Coopération. La villa du Directeur de l’aéronautique civile fut transformée en résidence de l’Ambassadeur.
Villa du commandant de l’aérodrome en 1970, aujourd’hui bâtiment du SCAC (DGAC)
Cinquante ans après la première esquisse des bâtiments du campus, une première pierre symbolique est posée en présence de hautes Autorités comoriennes, du Corps Diplomatique accrédité aux Comores et des représentants de la Maîtrise d’ouvrage, venus tout spécialement de Paris et de Nairobi, de la Maîtrise d’oeuvre et de l’entreprise soumissionnaire.
En raison du nombre croissant de visiteurs, et afin d’offrir un service de qualité aux usagers, le Ministère des Affaires étrangères a demandé un projet de rénovation lourde au cabinet SECMO au début des années 2000. Celui-ci a fait l’objet de longues discussions. Plusieurs appels d’offres ont été lancés pour la réalisation. C’est finalement l’entreprise "Construct", établie à Tananarive, qui, en 2012, a été retenue pour un coût prévisionnel de 1,2 million d’euros. En 14 mois, elle devra réhabiliter complètement les quatre bâtiments qui abritent actuellement les services de l’Ambassade. Les réseaux techniques seront entièrement refaits, et un nouveau dispositif d’accueil sera mis en place.
Histoire du campus diplomatique français à Moroni
La fin des années 1950 fut marquée par une innovation technique majeure dans le domaine de l’aviation : le remplacement des hélices par les turboréacteurs. Le trafic aérien de l’aérodrome de Moroni augmenta alors rapidement, ce qui justifia la mise en place d’un service d’Etat de l’aéronautique civile aux Comores. La construction de logements pour les cadres et le personnel du service s’avéra alors indispensable.En 1963, une agence d’architecture de Tananarive, la SEBAC (MM. Le Boucq, Lafay et Kaufmann), conçut le projet. Les travaux furent confiés, en 1965, à la société CFE. Selon les rapports administratifs retrouvés à la Direction Général de l’Aviation Civile (DGAC) en France quatre villas étaient achevées et occupées en 1969.
Façade de la villa du directeur de l’aéronautique (devenue résidence de l’Ambassadeur), 1963 (DGAC)
Après l’indépendance des Comores, aux termes de l’accord domanial bilatéral, ces pavillons furent attribués à la France qui y installa, en 1978, l’Ambassade et la Mission d’Aide et de Coopération. La villa du Directeur de l’aéronautique civile fut transformée en résidence de l’Ambassadeur.
Villa du commandant de l’aérodrome en 1970, aujourd’hui bâtiment du SCAC (DGAC)
Cinquante ans après la première esquisse des bâtiments du campus, une première pierre symbolique est posée en présence de hautes Autorités comoriennes, du Corps Diplomatique accrédité aux Comores et des représentants de la Maîtrise d’ouvrage, venus tout spécialement de Paris et de Nairobi, de la Maîtrise d’oeuvre et de l’entreprise soumissionnaire.
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