Même après dix ans d'exercice, Jean L'huillier se replonge régulièrement dans ce pavé qui réglemente le funéraire. Des centaines d...
Même après dix ans d'exercice, Jean
L'huillier se replonge régulièrement dans ce pavé qui réglemente le
funéraire. Des centaines de pages qui détaillent les conditions dans
lesquelles un corps peut être transporté, conservé, enterré ou inhumé.
Dix ans que Jean L'huillier était confronté à un dilemme à Mayotte :
accorder la loi française et la religion musulmane lorsqu'un corps est
rapatrié par avion.
Sa collaboratrice s'est ainsi déjà retrouvé dans une situation délicate. La famille d'un défunt réclamait le cercueil, pour l'ouvrir et réaliser l'enterrement selon les preceptes du Coran : placer le corps joue droite sur une couche de terre, dans un cercueil en bois.
Des réactions violentes puisqu'en l'occurrence le corps avait été rapatrié de la métropole par avion et donc placé dans un cercueil métallique sous scéllé, en accord avec la législation française mais aux antipodes de ce que prescrit le Coran. Après plusieurs lettres au procureur de le République à Mayotte, Jean L'huillier vient d'obtenir gain de cause. A l'avenir, le procureur autorisera la réouverture du cercueil pour que la partie métallique soit retirée. C'était déjà le cas en métropole lorsque le corps était inhumé ; cet argument a porté ses fruits.
Lois coraniques et lois de la république française seront dorénavant respectées. Qu'un corps soit rapatrié par avion ou que le décès survienne sur l'île... de poussière, l'homme retournera à la poussière.
Source : KTV
Sa collaboratrice s'est ainsi déjà retrouvé dans une situation délicate. La famille d'un défunt réclamait le cercueil, pour l'ouvrir et réaliser l'enterrement selon les preceptes du Coran : placer le corps joue droite sur une couche de terre, dans un cercueil en bois.
Des réactions violentes puisqu'en l'occurrence le corps avait été rapatrié de la métropole par avion et donc placé dans un cercueil métallique sous scéllé, en accord avec la législation française mais aux antipodes de ce que prescrit le Coran. Après plusieurs lettres au procureur de le République à Mayotte, Jean L'huillier vient d'obtenir gain de cause. A l'avenir, le procureur autorisera la réouverture du cercueil pour que la partie métallique soit retirée. C'était déjà le cas en métropole lorsque le corps était inhumé ; cet argument a porté ses fruits.
Lois coraniques et lois de la république française seront dorénavant respectées. Qu'un corps soit rapatrié par avion ou que le décès survienne sur l'île... de poussière, l'homme retournera à la poussière.
Source : KTV
COMMENTAIRES