Les élections à Madagascar sont-elles menacées par le manque de moyens financiers ? A quatre mois du premier tour du scrutin présidentiel...
Les
élections à Madagascar sont-elles menacées par le manque de moyens
financiers ? A quatre mois du premier tour du scrutin présidentiel, la
Cénit, la Commission électorale nationale indépendante, a fait part de
ses inquiétudes concernant les avancées du recensement et des fonds
disponibles pour l’organisation des élections. Dans la classe politique,
les avis divergent.
Le recensement n’est pas terminé, 700 000 personnes en âge de
voter n’ont pas de carte d’identité, et 13 millions de dollars pour
financer l’organisation des élections restent à trouver. Autant
d’inquiétudes pour la Cénit, la Commision électorale nationale
indépendante. Elles sont partagées par une partie de la classe
politique, à l'instar de Hanitra Razafimanantsoa, l’une des dirigeantes
de la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana :
« On constate qu’il y a un retard par rapport à ce qui a été prévu parce qu’il y a un manque de volonté réel de la part du pouvoir actuel d’aller vers les élections dans les normes que tout le monde souhaite. Cela accroît l’incertitude sur la tenue des élections, à quatre mois de l’échéance », a-t-elle précisé.
Hery Rajaonarimampianina, le ministre des Finances, un proche du président de la Transition, Andry Rajoelina, assure au contraire que tout sera prêt à temps. « Sur le plan financier, le gouvernement malgache a déjà mis 9 millions de dollars, nous avons débloqué tout ce que la Cénit a demandé. On est autour de 90% de carnets ramassés, donc si je ne m’en tiens qu’aux différents aspects logistiques et financiers, les élections auront bel et bien lieu aux dates prévues », a-t-il précisé.
Le premier tour de l’élection présidentielle doit avoir lieu le 8 mai prochain. Par RFI
« On constate qu’il y a un retard par rapport à ce qui a été prévu parce qu’il y a un manque de volonté réel de la part du pouvoir actuel d’aller vers les élections dans les normes que tout le monde souhaite. Cela accroît l’incertitude sur la tenue des élections, à quatre mois de l’échéance », a-t-elle précisé.
Hery Rajaonarimampianina, le ministre des Finances, un proche du président de la Transition, Andry Rajoelina, assure au contraire que tout sera prêt à temps. « Sur le plan financier, le gouvernement malgache a déjà mis 9 millions de dollars, nous avons débloqué tout ce que la Cénit a demandé. On est autour de 90% de carnets ramassés, donc si je ne m’en tiens qu’aux différents aspects logistiques et financiers, les élections auront bel et bien lieu aux dates prévues », a-t-il précisé.
Le premier tour de l’élection présidentielle doit avoir lieu le 8 mai prochain. Par RFI