Les dahalos, les voleurs de zébus, ont repris leurs attaques meurtrières dans le sud de Madagascar. Des affrontements contre lesquels les fo...
Les dahalos, les voleurs de zébus, ont repris leurs attaques meurtrières dans le sud de Madagascar. Des affrontements contre lesquels les forces spéciales avaient été déployées en septembre dernier. Mais depuis fin décembre, et le retour des renforts dans la capitale, l’insécurité gagne à nouveau du terrain dans cette région. La semaine dernière, plusieurs villageois ont été tués par ces voleurs de zébus.
C’est plus d’une centaine de dahalos, selon la gendarmerie
locale, qui a attaqué le village d’Analambakoa, au sud-est de
Madagascar. Les voleurs auraient dérobé 60 bêtes avant d’être pris en
chasse par les villageois.
Au moins cinq paysans et un voleur auraient alors été tués, plusieurs autres gravement blessés. Les forces de l’ordre n’ont pu que constater les dégâts.
« On a un problème d’occupation du territoire, explique le général Ravalomanana, le commandant de la gendarmerie nationale. Pour aller d’un village à un autre il faut une journée. Les dahalos attaquent et il faut une journée pour avertir les gendarmes et une journée pour aller là-bas. Donc, on a toujours un retard de deux jours. »
Sans compter que les gendarmes ont dû mal à faire face au dahalos. Pas formés aux affrontements et mal équipés, ils ont tendance à fuir plutôt qu’à intervenir. Difficile, dans ces conditions, de faire cesser les attaques.
« Il y a d’autres facteurs qu’il ne faut pas négliger, poursuit le général, dont le facteur pauvreté. Quand les dahalos pensent les forces de l’ordre sont parties, qu’ils n’ont n’a pas suffisamment de bœufs, ils se disent qu’ils vont attaquer tel village… Donc ca va toujours exister. »
Depuis le début du mois, plus de 600 zébus auraient ainsi été dérobés dans le Sud. Les forces spéciales avaient pourtant affirmé en décembre, lorsqu’elles se sont retirées, que la région était sécurisée. RFI
Au moins cinq paysans et un voleur auraient alors été tués, plusieurs autres gravement blessés. Les forces de l’ordre n’ont pu que constater les dégâts.
« On a un problème d’occupation du territoire, explique le général Ravalomanana, le commandant de la gendarmerie nationale. Pour aller d’un village à un autre il faut une journée. Les dahalos attaquent et il faut une journée pour avertir les gendarmes et une journée pour aller là-bas. Donc, on a toujours un retard de deux jours. »
Sans compter que les gendarmes ont dû mal à faire face au dahalos. Pas formés aux affrontements et mal équipés, ils ont tendance à fuir plutôt qu’à intervenir. Difficile, dans ces conditions, de faire cesser les attaques.
« Il y a d’autres facteurs qu’il ne faut pas négliger, poursuit le général, dont le facteur pauvreté. Quand les dahalos pensent les forces de l’ordre sont parties, qu’ils n’ont n’a pas suffisamment de bœufs, ils se disent qu’ils vont attaquer tel village… Donc ca va toujours exister. »
Depuis le début du mois, plus de 600 zébus auraient ainsi été dérobés dans le Sud. Les forces spéciales avaient pourtant affirmé en décembre, lorsqu’elles se sont retirées, que la région était sécurisée. RFI
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