La danse du derrière, appelée "kolom-body", est au cœur de vives polémiques parmi certains acteurs qui militent au quotidien pou...
La danse du derrière, appelée "kolom-body", est au cœur de vives
polémiques parmi certains acteurs qui militent au quotidien pour le
développement de la culture malgache et son rayonnement.
Lucien Randrianarivelo, directeur du Palais de l'Académie malgache de Tsimbazaza, à Tananarive, ne décolère pas sur le caractère provocant de la danse du derrière, véhiculée depuis quelques années dans la société à travers des clips musicaux qui instrumentalisent le corps féminin à des fins mercantiles, selon lui.
"Je ne vois pas en quoi le postérieur a quelque chose de beau et d’artistique dans cette danse qui montre ostensiblement cette partie du corps", fustige Lucien Randrianarivelo, choqué par "la culture de provocation".
De nombreux artistes sont du même avis et critiquent ouvertement une danse qui dénigre la femme et l’image qu’elle reflète à la société. Quelques ardents défenseurs de cette pratique culturelle ne mâchent pas leurs mots, a contrario, pour défendre un héritage des régions côtières de la Grande Ile où la danse est vécue comme un art de vivre, comme le relate lexpressmada.com.
"Faire bouger le postérieur relève de la culture malgache. Comme on fait bouger les bras, les seins, le ventre, on fait aussi bouger le postérieur. Peut-être que dans les Hauts-Plateaux, les gens sont plus pudiques que sur les côtes… Mais il n'est pas question de montrer ostensiblement cette partie du corps. Les femmes portent souvent du salovagna (Ndlr : Habit de toile) quand elles dansent", argumente Jaojoby Eusèbe, auteur-compositeur et interprète.
source : indian océan times
Lucien Randrianarivelo, directeur du Palais de l'Académie malgache de Tsimbazaza, à Tananarive, ne décolère pas sur le caractère provocant de la danse du derrière, véhiculée depuis quelques années dans la société à travers des clips musicaux qui instrumentalisent le corps féminin à des fins mercantiles, selon lui.
"Je ne vois pas en quoi le postérieur a quelque chose de beau et d’artistique dans cette danse qui montre ostensiblement cette partie du corps", fustige Lucien Randrianarivelo, choqué par "la culture de provocation".
De nombreux artistes sont du même avis et critiquent ouvertement une danse qui dénigre la femme et l’image qu’elle reflète à la société. Quelques ardents défenseurs de cette pratique culturelle ne mâchent pas leurs mots, a contrario, pour défendre un héritage des régions côtières de la Grande Ile où la danse est vécue comme un art de vivre, comme le relate lexpressmada.com.
"Faire bouger le postérieur relève de la culture malgache. Comme on fait bouger les bras, les seins, le ventre, on fait aussi bouger le postérieur. Peut-être que dans les Hauts-Plateaux, les gens sont plus pudiques que sur les côtes… Mais il n'est pas question de montrer ostensiblement cette partie du corps. Les femmes portent souvent du salovagna (Ndlr : Habit de toile) quand elles dansent", argumente Jaojoby Eusèbe, auteur-compositeur et interprète.
source : indian océan times