Qui n’a jamais souffert de la jalousie de l’autre ou de sa propre jalousie ? C’est souvent un mal qui ronge et qui empoisonne tout autant ...
Qui n’a jamais souffert de la jalousie de l’autre ou de sa propre
jalousie ? C’est souvent un mal qui ronge et qui empoisonne tout autant
la personne jalouse que l’autre qui vit avec.
S’en rendre compte, accepter que l’on est jaloux ou que son partenaire
l’est, est déjà un grand pas. Lisez nos explications et explorez nos
pistes pour sortir de l’engrenage de la jalousie au quotidien.
La jalousie, une preuve d’amour ?
Voilà une croyance bien ancrée : « Il est jaloux, ça me rassure, c’est qu’il tient à moi », « Je suis jalouse, ça prouve bien que je suis amoureuse, non ? »Au risque d’en surprendre certain(e)s, la jalousie est tout sauf une preuve d’amour. D’ailleurs, amour et jalousie font rarement bon ménage. Une confusion entretenue malgré nous par des réactions physiques approchantes : le sentiment amoureux accélère le rythme cardiaque — la jalousie aussi. Et ce que l’on prend pour une « preuve » physiologique d’amour n’est en fait que de la jalousie : le cœur s’affole quand on imagine l’être aimé avec quelqu’un d’autre. Avec, parfois, de grands « coups au cœur », l’impression qu’il va « tomber ». Pourtant, les jaloux(ses) utilisent très souvent cet argument : « Je suis désolé(e), c’est parce que je t’aime que je ne supporte pas qu’on te regarde »…
La jalousie, révélatrice ?
Le jaloux fait preuve d’une grande imagination.
À part les cas où elle est totalement justifiée -- le « flagrant délit » -- la jalousie naît de représentations, d’images mentales que l’on se crée. C’est en imaginant l’être aimé avec une autre personne que l’on installe ce sentiment, que le jaloux entretient « à volonté ». Pourquoi alors entretenir l’image d’une situation pourtant désagréable ?
La jalousie dénote une grande possessivité.
C’est parce que l’on croit que l’autre nous « appartient », consciemment ou non, que l’on devient jaloux. Si l’être aimé est respecté, aimé en tant qu’individu libre, il est rare que la jalousie pointe le bout de son nez.
La jalousie dénote une très mauvaise estime de soi.
Plus l’estime de soi est mauvaise, plus on est jaloux car l’autre « trouvera sûrement quelqu’un de mieux que moi. » C’est une affirmation sans espoir. Du coup, le jaloux assomme son partenaire d’une cascade de questions : « Comment est ta secrétaire ? », « Avec qui dînes-tu ? », « Est-ce que tu vois encore ton ex ? ». D’autant plus que l’on peut aussi être jaloux(se) de tout et tout le monde : de membres de sa propre famille, des « collègues » ou de la voisine, des commerçant(e)s, des médecins, etc. Quand on est jaloux, on est jaloux. Comme on ne s’aime pas beaucoup, voire pas du tout, tout est jugé « mieux que soi » : plus intéressant(e), cultivé(e), beau (belle), riche, gai(e),…
Les origines de la jalousie
La famille: La jalousie peut naître très tôt dans le contexte familial, qu’elle soit fondée ou non. La naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, la préférence marquée pour l’un des enfants. Imaginée ou réelle, cette différence de traitement va installer un sentiment de jalousie dont il sera très difficile de se défaire.
L’école: Les professeurs font parfois preuve d’injustice envers certains de leurs élèves, même inconsciemment. Pour des enfants plus vulnérables que d’autres, c’est invivable. La jalousie deviendra l’une de leurs composantes émotionnelles. Ils en souffriront sans doute, plus ou moins, toute leur vie.
La vie amoureuse: Souvent, il suffit d’avoir été trompé(e) une fois, dans la réalité, pour devenir jaloux(se). La souffrance reste là, tout comme la méfiance : elles ont donné jour à la jalousie a priori. Ces personnes éprouvent beaucoup de difficultés à faire confiance : la jalousie viendra gâcher les plus belles histoires.
Par love Intelligence
La jalousie, une preuve d’amour ?
Voilà une croyance bien ancrée : « Il est jaloux, ça me rassure, c’est qu’il tient à moi », « Je suis jalouse, ça prouve bien que je suis amoureuse, non ? »Au risque d’en surprendre certain(e)s, la jalousie est tout sauf une preuve d’amour. D’ailleurs, amour et jalousie font rarement bon ménage. Une confusion entretenue malgré nous par des réactions physiques approchantes : le sentiment amoureux accélère le rythme cardiaque — la jalousie aussi. Et ce que l’on prend pour une « preuve » physiologique d’amour n’est en fait que de la jalousie : le cœur s’affole quand on imagine l’être aimé avec quelqu’un d’autre. Avec, parfois, de grands « coups au cœur », l’impression qu’il va « tomber ». Pourtant, les jaloux(ses) utilisent très souvent cet argument : « Je suis désolé(e), c’est parce que je t’aime que je ne supporte pas qu’on te regarde »…
La jalousie, révélatrice ?
Le jaloux fait preuve d’une grande imagination.
À part les cas où elle est totalement justifiée -- le « flagrant délit » -- la jalousie naît de représentations, d’images mentales que l’on se crée. C’est en imaginant l’être aimé avec une autre personne que l’on installe ce sentiment, que le jaloux entretient « à volonté ». Pourquoi alors entretenir l’image d’une situation pourtant désagréable ?
La jalousie dénote une grande possessivité.
C’est parce que l’on croit que l’autre nous « appartient », consciemment ou non, que l’on devient jaloux. Si l’être aimé est respecté, aimé en tant qu’individu libre, il est rare que la jalousie pointe le bout de son nez.
La jalousie dénote une très mauvaise estime de soi.
Plus l’estime de soi est mauvaise, plus on est jaloux car l’autre « trouvera sûrement quelqu’un de mieux que moi. » C’est une affirmation sans espoir. Du coup, le jaloux assomme son partenaire d’une cascade de questions : « Comment est ta secrétaire ? », « Avec qui dînes-tu ? », « Est-ce que tu vois encore ton ex ? ». D’autant plus que l’on peut aussi être jaloux(se) de tout et tout le monde : de membres de sa propre famille, des « collègues » ou de la voisine, des commerçant(e)s, des médecins, etc. Quand on est jaloux, on est jaloux. Comme on ne s’aime pas beaucoup, voire pas du tout, tout est jugé « mieux que soi » : plus intéressant(e), cultivé(e), beau (belle), riche, gai(e),…
Les origines de la jalousie
La famille: La jalousie peut naître très tôt dans le contexte familial, qu’elle soit fondée ou non. La naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, la préférence marquée pour l’un des enfants. Imaginée ou réelle, cette différence de traitement va installer un sentiment de jalousie dont il sera très difficile de se défaire.
L’école: Les professeurs font parfois preuve d’injustice envers certains de leurs élèves, même inconsciemment. Pour des enfants plus vulnérables que d’autres, c’est invivable. La jalousie deviendra l’une de leurs composantes émotionnelles. Ils en souffriront sans doute, plus ou moins, toute leur vie.
La vie amoureuse: Souvent, il suffit d’avoir été trompé(e) une fois, dans la réalité, pour devenir jaloux(se). La souffrance reste là, tout comme la méfiance : elles ont donné jour à la jalousie a priori. Ces personnes éprouvent beaucoup de difficultés à faire confiance : la jalousie viendra gâcher les plus belles histoires.
Par love Intelligence