«Ce qu’il faut craindre en démocratie, ce n’est pas la place que peut prendre le débat, mais plutôt l’absence de débats qui constitue la pi...
«Ce qu’il faut craindre en démocratie, ce n’est pas la place que peut
prendre le débat, mais plutôt l’absence de débats qui constitue la pire
menace» a déclaré le président du Conseil de l’île de Ngazidja lundi à
l’ouverture de sa première session ordinaire de l’année.
« Notre fonction est donc importante et elle est complexe, car nous sommes des élus locaux en charge de la représentation d’une population, nous devons nous exprimer de manière équilibrée en diapason, de notre proximité des problèmes locaux » a poursuivi Hassani Massoundi dans son discours devant ses pairs et les commissaires de l’île réunis.
A l’ordre du jour ce cette session deux points : le projet de Budget 2013 et un projet harmonisant les frais d’inscriptions et instituant des livrets scolaires dans les établissements publics.
Pour rappel, « les recettes publiques internes du budget général sont estimées à 35 245, 00 millions de francs comoriens…» lit-on dans le décret du 14 décembre sur la loi des finances 2013.
Dans un entretien avec le site gouvernorat-ngazidja.com en marge des travaux, Hassani Massoundi a déploré clairement le peu de marge de manœuvre accordée à l’île en matière budgétaire. A l’entendre, «l’Assemblée nationale alloue une enveloppe à l’île sans tenir compte des réalités. Nous devons ensuite nous débrouiller à l’intérieur de cette enveloppe que nous aurions souhaité c’est qu’il soit permis à l’exécutif de l’île de présenter son budget et de le soumettre au parlement », a-t-il revendiqué.
L’élu Orange de Moroni a, en outre, commenté l’attitude hostile de certains jeunes de son mouvement à l’égard du gouverneur Mouigni Baraka dans la capitale : « oui aux critiques, non aux insultes. Je dois dire que les leaders et élus Orange de Moroni ne sont pas responsables de ces insultes que nous condamnons fermement ».
« Notre fonction est donc importante et elle est complexe, car nous sommes des élus locaux en charge de la représentation d’une population, nous devons nous exprimer de manière équilibrée en diapason, de notre proximité des problèmes locaux » a poursuivi Hassani Massoundi dans son discours devant ses pairs et les commissaires de l’île réunis.
A l’ordre du jour ce cette session deux points : le projet de Budget 2013 et un projet harmonisant les frais d’inscriptions et instituant des livrets scolaires dans les établissements publics.
Pour rappel, « les recettes publiques internes du budget général sont estimées à 35 245, 00 millions de francs comoriens…» lit-on dans le décret du 14 décembre sur la loi des finances 2013.
Dans un entretien avec le site gouvernorat-ngazidja.com en marge des travaux, Hassani Massoundi a déploré clairement le peu de marge de manœuvre accordée à l’île en matière budgétaire. A l’entendre, «l’Assemblée nationale alloue une enveloppe à l’île sans tenir compte des réalités. Nous devons ensuite nous débrouiller à l’intérieur de cette enveloppe que nous aurions souhaité c’est qu’il soit permis à l’exécutif de l’île de présenter son budget et de le soumettre au parlement », a-t-il revendiqué.
L’élu Orange de Moroni a, en outre, commenté l’attitude hostile de certains jeunes de son mouvement à l’égard du gouverneur Mouigni Baraka dans la capitale : « oui aux critiques, non aux insultes. Je dois dire que les leaders et élus Orange de Moroni ne sont pas responsables de ces insultes que nous condamnons fermement ».
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