Grâce à un but de Gervinho dans les dernières minutes, la Côte d'Ivoire a battu le Togo dans la douleur (2-1) pour ses débuts dans la CA...
Grâce à un but de Gervinho dans les dernières minutes, la Côte d'Ivoire a battu le Togo dans la douleur (2-1) pour ses débuts dans la CAN 2013.
Et Gervinho surgit. Mal embarqués face au Togo, les Eléphants doivent leur salut à l’ancien Lillois buteur providentiel dans les derniers instants du match (88e). Cette victoire éclaircit le futur de la bande à Sabri Lamouchi (2-1) dès son entrée en lice. Mais que ce fut dur.
Peu inspirés à l’image d’un Didier Drogba très discret et malgré l’ouverture du score précoce de Yaya Touré (8e) sur un service de l’inévitable Gervinho, les Ivoiriens ont souffert face à de valeureux Togolais. Le Brestois Jonathan Ayité a longtemps cru offrir aux Eperviers un nul prometteur d’autant que Kossi Agassa a signé une partie de haut vol. Avant de mal juger l'ultime coup franc et de laisser Gervinho crucifier le Togo.
Aux Ivoiriens la maîtrise technique, aux Togolais l'enthousiasme, une répartition attendue. Mais ce qui l'était moins, c'était que les Eperviers pèsent autant que les Eléphants dans un match indécis jusqu'aux dernières minutes. Pour les Ivoiriens, c'était l'efficacité maximale d'entrée de jeu: première situation, première occasion, et premier but lorsque Yaya Touré a trouvé l'ouverture après un débordement de Gervinho et une frappe contrée (1-0, 8e). L'ouverture du score aussi tôt dans la partie a du coup assis le faux rythme des Eléphants, plus repus que morts de faim. Seul Gervinho, très en jambes, a accéléré le jeu et martyrisé la défense togolaise, notamment l'arrière gauche Djéné. C'est lui qui a permis aussi au même Yaya Touré d'envoyer un tir sur le poteau (44e) et une frappe lobée que captait Agassa (76e). Avant qu'un coup franc de Yaya Touré ne serve au deuxième poteau Gervinho, auteur d'une belle reprise en extension (2-1, 88e).
Drogba au petit trot
Et au fait, Drogba? On l'aurait presque oublié, tellement il a joué au petit trot et ne s'est illustré que par des coups francs mal exploités. La prestation de l'idole a confiné à la transparence, au point d'être remplacée (74e): un signe cruel, qui en tout cas ne trompe pas, alors que les siens devaient encore marquer pour l'emporter... Or, dans cette CAN à hiérarchie sens dessus dessous, la fougue ébranle bien souvent les statuts. Et elle était togolaise, avec un Romao qui a obstrué la construction ivoirienne ou un Gakpé qui a parfois ouvert des brèches. L'ailier de Nantes a tiré d'ailleurs le corner sur l'égalisation de Jonathan Ayité, qui a repris la balle au milieu d'une défense orange passive (1-1, 45+2).
Une égalisation qui a poussé le Togo à renforcer la défense en seconde période, avec un 5-3-2 destiné à préserver ce point face aux grands favoris de la compétition. Jusqu'à deux minutes de la fin du temps réglementaire. De quoi donner des regrets à Adebayor qui a procuré le premier frisson au stade quasiment vide en interceptant une passe en retrait de Kolo Touré, avant de perdre son duel avec le gardien ivoirien, Barry (2e). Assez en vue en début de match, aimant à décrocher et très à l'aise dans les petits périmètres, le capitaine s'est néanmoins peu à peu éteint.
Et Gervinho surgit. Mal embarqués face au Togo, les Eléphants doivent leur salut à l’ancien Lillois buteur providentiel dans les derniers instants du match (88e). Cette victoire éclaircit le futur de la bande à Sabri Lamouchi (2-1) dès son entrée en lice. Mais que ce fut dur.
Peu inspirés à l’image d’un Didier Drogba très discret et malgré l’ouverture du score précoce de Yaya Touré (8e) sur un service de l’inévitable Gervinho, les Ivoiriens ont souffert face à de valeureux Togolais. Le Brestois Jonathan Ayité a longtemps cru offrir aux Eperviers un nul prometteur d’autant que Kossi Agassa a signé une partie de haut vol. Avant de mal juger l'ultime coup franc et de laisser Gervinho crucifier le Togo.
Aux Ivoiriens la maîtrise technique, aux Togolais l'enthousiasme, une répartition attendue. Mais ce qui l'était moins, c'était que les Eperviers pèsent autant que les Eléphants dans un match indécis jusqu'aux dernières minutes. Pour les Ivoiriens, c'était l'efficacité maximale d'entrée de jeu: première situation, première occasion, et premier but lorsque Yaya Touré a trouvé l'ouverture après un débordement de Gervinho et une frappe contrée (1-0, 8e). L'ouverture du score aussi tôt dans la partie a du coup assis le faux rythme des Eléphants, plus repus que morts de faim. Seul Gervinho, très en jambes, a accéléré le jeu et martyrisé la défense togolaise, notamment l'arrière gauche Djéné. C'est lui qui a permis aussi au même Yaya Touré d'envoyer un tir sur le poteau (44e) et une frappe lobée que captait Agassa (76e). Avant qu'un coup franc de Yaya Touré ne serve au deuxième poteau Gervinho, auteur d'une belle reprise en extension (2-1, 88e).
Drogba au petit trot
Et au fait, Drogba? On l'aurait presque oublié, tellement il a joué au petit trot et ne s'est illustré que par des coups francs mal exploités. La prestation de l'idole a confiné à la transparence, au point d'être remplacée (74e): un signe cruel, qui en tout cas ne trompe pas, alors que les siens devaient encore marquer pour l'emporter... Or, dans cette CAN à hiérarchie sens dessus dessous, la fougue ébranle bien souvent les statuts. Et elle était togolaise, avec un Romao qui a obstrué la construction ivoirienne ou un Gakpé qui a parfois ouvert des brèches. L'ailier de Nantes a tiré d'ailleurs le corner sur l'égalisation de Jonathan Ayité, qui a repris la balle au milieu d'une défense orange passive (1-1, 45+2).
Une égalisation qui a poussé le Togo à renforcer la défense en seconde période, avec un 5-3-2 destiné à préserver ce point face aux grands favoris de la compétition. Jusqu'à deux minutes de la fin du temps réglementaire. De quoi donner des regrets à Adebayor qui a procuré le premier frisson au stade quasiment vide en interceptant une passe en retrait de Kolo Touré, avant de perdre son duel avec le gardien ivoirien, Barry (2e). Assez en vue en début de match, aimant à décrocher et très à l'aise dans les petits périmètres, le capitaine s'est néanmoins peu à peu éteint.
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