Le sinistre s'est déclenché lors d'une soirée étudiante à Santa Maria, dans le sud du pays. De nombreuses victimes sont mortes pi...
Le sinistre s'est déclenché lors d'une soirée étudiante à Santa
Maria, dans le sud du pays. De nombreuses victimes sont mortes piétinées
par une foule paniquée.
La soirée étudiante a tourné au drame. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie s'est déclaré dans une boîte de nuit brésilienne, créant un mouvement de panique parmi les personnes présentes. Un bilan provisoire fait état de 245 morts, pour la plupart à peine âgées d'une vingtaine d'années.
Le sinistre s'est déclaré à 2 heures du matin à Santa-Alegre (sud du pays) dans la discothèque Kiss, prisée pour ses soirées étudiantes. D'après des témoins, le chanteur d'un groupe qui se produisait sur scène a allumé un petit feu de Bengale, mais des étincelles ont atteint la mousse d'isolement du plafond acoustique de la discothèque. Le feu s'est propagé en quelques secondes et n'a pu être maîtrisé que cinq heures plus tard.
Crédits photo : Germano Roratto/AFP
Les
clients de la discothèque, qui selon les sources étaient entre 500 à
2000, ont paniqué à la vue des flammes. La majorité des victimes ont
chuté lors des bousculades, et ont été piétinées par une foule
incontrôlable. D'autres ont succombé à l'inhalation de fumées toxiques.
«Ca a été l'horreur. J'ai perdu un ami très proche. Les sorties de secours étaient insuffisantes ; c'était la panique, j'ai perdu de vue mon ami dans la confusion», a déclaré à la TV Band news un survivant. Les familles des jeunes présents à la soirée se sont précipitées vers la discothèque, en quête de nouvelles de leurs proches.
La présidente du Brésil, Dilma Roussef, a annulé un déplacement au Chili où elle devait participer à un sommet Amérique Latine/Union européenne, pour se rendre sur les lieux du drame. «Je voudrais dire à la population de Santa Maria que dans ce moment de tristesse, nous sommes avec vous», a-t-elle déclaré, réprimant des larmes, devant les médias. lefigaro.fr
La soirée étudiante a tourné au drame. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie s'est déclaré dans une boîte de nuit brésilienne, créant un mouvement de panique parmi les personnes présentes. Un bilan provisoire fait état de 245 morts, pour la plupart à peine âgées d'une vingtaine d'années.
Le sinistre s'est déclaré à 2 heures du matin à Santa-Alegre (sud du pays) dans la discothèque Kiss, prisée pour ses soirées étudiantes. D'après des témoins, le chanteur d'un groupe qui se produisait sur scène a allumé un petit feu de Bengale, mais des étincelles ont atteint la mousse d'isolement du plafond acoustique de la discothèque. Le feu s'est propagé en quelques secondes et n'a pu être maîtrisé que cinq heures plus tard.
Crédits photo : Germano Roratto/AFP
«Ceux qui étaient au fond de la discothèque sont restés piégés»
«Les barrières métalliques utilisées pour organiser les files d'attentes ont bloqué l'évacuation. Les gens s'entrechoquaient, tombaient. J'ai aidé à enlever les barrières. Les pompiers aussi s'intoxiquaient avec la fumée», témoigne un jeune dentiste. «Une fille est morte dans mes bras. J'ai senti son coeur s'arrêter de battre. Je n'avais vu cela qu'au cinéma», a poursuivi le jeune homme, cité par le journal Correio do Povo. «Nous n'avons pas réussi à utiliser la sortie de secours. Ceux qui étaient au fond de la discothèque sont restés piégés».«Ca a été l'horreur. J'ai perdu un ami très proche. Les sorties de secours étaient insuffisantes ; c'était la panique, j'ai perdu de vue mon ami dans la confusion», a déclaré à la TV Band news un survivant. Les familles des jeunes présents à la soirée se sont précipitées vers la discothèque, en quête de nouvelles de leurs proches.
La présidente du Brésil, Dilma Roussef, a annulé un déplacement au Chili où elle devait participer à un sommet Amérique Latine/Union européenne, pour se rendre sur les lieux du drame. «Je voudrais dire à la population de Santa Maria que dans ce moment de tristesse, nous sommes avec vous», a-t-elle déclaré, réprimant des larmes, devant les médias. lefigaro.fr
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