Le Conseil de sécurité de l'UA plaide pour une stratégie efficace contre les conflits - Le Conseil de paix et de sécurité de l'Uni...
Le Conseil de sécurité de l'UA plaide pour une stratégie efficace
contre les conflits - Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union
africaine (UA) s'est réuni vendredi dans le cadre du sommet de
l'organisation panafricaine pour discuter de l'absence de progrès dans
le conflit au Soudan et au Soudan du Sud, mais aussi du déploiement de
soldats au Mali.
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| Carte datée de 2007 |
'Nous avons besoin de stratégies efficaces pour ramener la paix et la sécurité. Cette réunion du Conseil de paix et de sécurité offre une occasion unique de réaffirmer cette aspiration', a déclaré le président kényan, Mwai Kibaki, président du CPS, à l'ouverture de la session consacrée au Soudan du Sud, au Soudan et au Mali.
Les dirigeants africains se sont réunis pour examiner les progrès relatifs à la mise en oeuvre des accords conclus entre le Soudan et le Soudan du Sud.
Les deux pays sont bloqués dans des discussions sur les dispositions sécuritaires, politiques et économiques afin de garantir une séparation pacifique basée sur l'accord de paix de 2005 qui a mis fin à 21 ans de guerre.
Selon le président Kibaki, en dépit des progrès rapides réalisés pour protéger le continent, le regain de violence ces derniers temps en République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine (RCA), en Guinée-Bissau et au Mali, a poussé le Conseil à réaffirmer son engagement en faveur du règlement pacifique de ces conflits.
La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a, pour sa part, dit que l'Afrique avait enregistré des améliorations nettes concernant la prise en charge de la crise somalienne et que les Etats d'Afrique du Nord ayant vécu le Printemps arabe sont en voie de stabilisation.
'Nous devons reconnaître que le continent est confronté à des problèmes de paix et sécurité', a souligné Mme Dlamini-Zuma.
Durant le sommet, le président soudanais, Omar El-Béchir et son homologue sud-soudanais, Salva Kiir, devraient informer la réunion sur les progrès de leurs négociations.
Les deux hommes d'Etat se sont entretenus à huis clos durant trois tours d'horloge pour aplanir les différends liés à la reprise du transfert du pétrole à partir du Soudan du Sud, la création d'une mission de vérification du tracé de la frontière et le statut de la force militaire par intérim de l'ONU à Abyei, la région frontalière litigieuse.
Il n'y a pas eu d'annonce officielle immédiate sur l'issue des discussions.
Par ailleurs, le CPS a exprimé sa préoccupation concernant 'l'évolution sérieuse' de la situation au Mali depuis janvier, où des rebelles armés ont attaqué les positions de l'armée malienne, obligeant la France à lancer une offensive militaire.
'La contribution positive de la France a aidé à réduire et à affaiblir l'avancée vers le sud des rebelles', s'est réjouie la patronne de la Commission de l'UA devant le Conseil.
Pana 26/01/2013
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