A Madagascar, les prix de l’essence seront désormais administrés par l’Etat. Pour empêcher toute nouvelle hausse brutale, un comité sera ...
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Madagascar, les prix de l’essence seront désormais administrés par
l’Etat. Pour empêcher toute nouvelle hausse brutale, un comité sera
chargé de fixer chaque mois les prix à la pompe. Les consommateurs
devraient donc profiter d’un tarif unique, pour les six mois à venir. Un
pari ambitieux pour un Etat au budget très serré.
Le sans plomb atteint désormais 1,14 euros le litre de sans
plomb, 92 centimes pour le gazole. Jacques, chauffeur de taxi à
Antananarivo, surveille ces prix tous les jours. Pour lui, l’essence est
un investissement qui représente 75% de son chiffre d’affaires : « Il y a deux ans, je pouvais mettre 5 litres avec 10 000 ariary (3,38 euros). Et aujourd’hui, je ne peux même pas avoir 3 litres ! »
Pour éviter de nouvelles hausses, un comité réunissant représentants du gouvernement et pétroliers sera désormais chargé d’évaluer chaque mois le prix du marché. « Si le prix calculé est supérieur au prix actuel à la pompe, la différence c’est l’Etat qui va compenser dans ce qu’on appelle "la caisse des hydrocarbures". Et si le prix actuel est supérieur au prix calculé, c’est le pétrolier qui compense. Ce qu’on a fait avant, c’est les subventions mais au coup par coup. Maintenant, avec le mécanisme, il y a un système fiable qui permet à tout le monde de se faire confiance », explique Marcel Bernard, ministre des Hydrocarbures.
Le système est mis en place pour six mois jusqu’aux élections. Il n’y survivra peut-être pas. Le budget 2013 ne prévoit qu’environ 27 millions d’euros pour le secteur carburant. Par RFI
Pour éviter de nouvelles hausses, un comité réunissant représentants du gouvernement et pétroliers sera désormais chargé d’évaluer chaque mois le prix du marché. « Si le prix calculé est supérieur au prix actuel à la pompe, la différence c’est l’Etat qui va compenser dans ce qu’on appelle "la caisse des hydrocarbures". Et si le prix actuel est supérieur au prix calculé, c’est le pétrolier qui compense. Ce qu’on a fait avant, c’est les subventions mais au coup par coup. Maintenant, avec le mécanisme, il y a un système fiable qui permet à tout le monde de se faire confiance », explique Marcel Bernard, ministre des Hydrocarbures.
Le système est mis en place pour six mois jusqu’aux élections. Il n’y survivra peut-être pas. Le budget 2013 ne prévoit qu’environ 27 millions d’euros pour le secteur carburant. Par RFI