A Madagascar, un étrange phénomène se produit depuis deux semaines dans la capitale malgache. Toutes les nuits, un épais brouillard recouvre...
A Madagascar, un étrange phénomène se produit depuis deux semaines dans la capitale malgache. Toutes les nuits, un épais brouillard recouvre la ville. Il s'agit d'une manifestation exceptionnelle, anormale, et potentiellement dangereuse pour la santé, causée par les feux de brousse et l'accumulation de particules.
Chaque jour, c’est le même scénario. Il est environ 17 heures dans la capitale, Antananarivo. Le soleil commence à décliner. Tout à coup, la visibilité se réduit fortement. Un brouillard blanc et compact s’abat sur la ville. Il ne se lèvera plus que le lendemain matin.
Les yeux commencent alors à picoter. Une odeur de brûlé se fait sentir. C’est qu’il n’y a pas que de la brume, des particules d’eau dans l’air, mais aussi de la fumée. Le météorologue Vincent Randriamampianina explique ce phénomène par plusieurs facteurs : « C’est la fumée qui provient des feux de brousse, des régions environnantes de Tana [Antananarivo] à l’Est, comme au Nord, comme à l’Ouest, comme au Sud. De surcroît, plus on est en hauteur, plus on se rapproche de la couche dans laquelle s’accumulent ces particules ».
Cette année, le voile est particulièrement épais car les feux de brousse sont très nombreux et le vent est absent. Cette situation est dangereuse pour la santé des plus fragiles. Les particules en suspension favorisent en effet les maladies respiratoires et oculaires. Néanmoins, de petites pluies sont attendues ce week-end. Selon la météorologie nationale, l’air devrait alors devenir plus respirable.RFI
Un brouillard blanc et compact s’abat sur la ville chaque soir depuis deux semaines.
Anna Sylvestre-Treiner / RFI
Chaque jour, c’est le même scénario. Il est environ 17 heures dans la capitale, Antananarivo. Le soleil commence à décliner. Tout à coup, la visibilité se réduit fortement. Un brouillard blanc et compact s’abat sur la ville. Il ne se lèvera plus que le lendemain matin.
Les yeux commencent alors à picoter. Une odeur de brûlé se fait sentir. C’est qu’il n’y a pas que de la brume, des particules d’eau dans l’air, mais aussi de la fumée. Le météorologue Vincent Randriamampianina explique ce phénomène par plusieurs facteurs : « C’est la fumée qui provient des feux de brousse, des régions environnantes de Tana [Antananarivo] à l’Est, comme au Nord, comme à l’Ouest, comme au Sud. De surcroît, plus on est en hauteur, plus on se rapproche de la couche dans laquelle s’accumulent ces particules ».
Cette année, le voile est particulièrement épais car les feux de brousse sont très nombreux et le vent est absent. Cette situation est dangereuse pour la santé des plus fragiles. Les particules en suspension favorisent en effet les maladies respiratoires et oculaires. Néanmoins, de petites pluies sont attendues ce week-end. Selon la météorologie nationale, l’air devrait alors devenir plus respirable.RFI
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