Les derniers jours de la campagne présidentielle, Carla Bruni est allée chercher du soutien auprès des proches de son époux. Elle ne s’ima...
Les derniers jours de la campagne présidentielle, Carla Bruni est allée
chercher du soutien auprès des proches de son époux. Elle ne s’imaginait
pas que ce serait aussi dur.
Quand elle a rencontré son futur mari, il était déjà président de la
République. Le boulot qui ne s’arrête jamais, les critiques qui
pleuvent, elle pensait avoir vécu le pire. En ce début d’année 2012,
elle s’est rapidement rendu compte que ces trois dernières années
avaient été plus soft au regard de ce qui s’annonçait. La campagne
présidentielle.
Nicolas Sarkozy n’est pas favori, mais tout le monde veut encore y croire. Le 5 mai, à la veille du second tour, Carla a rendu les armes. Elle appelle Patrick Buisson, le conseiller contesté de l’équipe du Président, pour trouver un peu de réconfort. «
Ce n’est pas la première fois. Ce n’est pas le seul. Pendant ces
dernières semaines, Brice Hortefeux a aussi eu droit à quelques coups de
fil, dont il se rendra compte que le chef de l’Etat ignore tout », racontent Eric Mandonnet et Ludovic Vigogne dans Ça m’emmerde, ce truc, 14 jours dans la vie de Nicolas Sarkozy dont quelques passages ont été publiés dans Paris Match. À son mari, elle n’ose rien dire et s’efforce de le distraire. « Quand il rentre, je ne lui parle de rien. J’ai peur de ne pas dire ce qu’il faudrait », confie-t-elle à Patrick Buisson.
Ces derniers temps, quand ils se retrouvent le soir Villa Montmorency,
ils ne prennent même plus le temps de se divertir devant un film ou une
série. « Le couple présidentiel est exténué », notent les auteurs : Nicolas Sarkozy par sa campagne, Carla Bruni par sa nouvelle maternité : « Je n’imaginais pas que c’était si dur d’avoir un enfant à 44 ans »,
avouera-t-elle un jour à Valérie Pécresse. Pour autant, l’ex-top model
ne se décourage pas et l’accompagne à chaque fois qu’il le lui demande :
« Elle assiste à ses meetings. Elle adore l’atmosphère qui y règne : elle trouve qu’il soulève la passion et l’amour. » Mais en ces derniers jours de campagne, Carla n’en peut plus : « Les enfants sont malheureux. On est malheureux. Vivement que cela se termine. »
Ce 5 mai au soir, Carla Bruni convie quelques proches à un dîner,
chez eux. Autour de la table ils ne seront que huit, dont Didier
Barbelivien, Nathalie-Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy
durant la campagne, et son mari. Elle sait que la bataille est perdue
et prépare, tranquillement, la suite. Une vie plus calme. « La défaite sera à la fois une déception et un soulagement. Au moins l’ambivalence du sentiment l’amusera-t-elle. »
par M-A.K. Source : voici.fr
par M-A.K. Source : voici.fr
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