Reçu en par le Chef de l’Etat, SEM DrIKILILOU Dhoinine, au Palais de Beit-Salam, ce samedi 6 octobre 2012, SEM Philippe Lacoste, Ambas...
Reçu en par le Chef de l’Etat, SEM DrIKILILOU
Dhoinine, au Palais de Beit-Salam, ce samedi 6 octobre 2012, SEM
Philippe Lacoste, Ambassadeur de France en Union des Comores, qui a bien
voulu répondre aux questions du Département Communication de la
Présidence, s’est d’abord prononcé sur l’objet de son audience
Je crois savoir que le Chef de l’Etat se rendra au Sommet de l’OIF au
Congo. A cette occasion il aura un entretien avec le Président
français, donc l’objectif de ma visite était de faire le point sur un
certain nombre de sujet et préparer cette rencontre des deux Chefs
d’Etat.
Quelle ont été les points les plus importants ?
Les points les plus importants sont le développement
économique des Comores. Vous savez qu’il y a une mission du FMI pour
l’achèvement du programme Pays Pauvre Très Endettés (PPTE). C’est un
sujet qu’on suit de prêt. Je pense que les difficultés, les relations
compliqués que vous pouvez avoir avec l’ile de Mayotte ne pourront se
résoudre que par le développement économique des Comores. C’est ma
conviction. C’est pour ça que j’ai choisi de venir ici. Donc c’est des
sujets aussi qui tiennent à cœur le Président. Le développement
économique, les secteurs qu’il faut soutenir, les entreprises françaises
qui pourraient venir investir, c’est des choses que nous avons parlé.
Sur des projets précis, vous comprenez que tant que ça ne débouche
pas, on ne peut pas les donner mais j’espère qu’on aura des bonne
nouvelles à vous annoncer.
Et vous avez parlé de ce visa qui divise les gens, le visa Balladur ?
Bien sur vous savez qu’il y a eu une réflexion qui est
en cour en France. Il y a eu un rapport du sénat, il y a eu un
conseiller d’état qui est venu, qui doit rendre ses conclusions dans
les jours qui viennent, pour regarder dans quel mesure on pouvait
trouver des assouplissements pour cette question des visas.
Donc oui bien sur, on en a parlé et on attend les
propositions. Peut-être que le Président français évoquera cette
question directement avec la Président de l’union des Comores à
Kinshasa.
Assouplissement mais pas annulation ?
L’annulation à mon avis c’est la dernière étape et donc
pour arriver là il faudra passer par une phase intermédiaire qui sera
un assouplissement. Il faut que la confiance se rétablisse des deux
cotés. Mayotte c’est une petite dont les capacités d’intégrations sont
limité donc il faut qu’il y ait de la confiance de part et d’autre, ça
je crois qu’on est bien parti. Il y a un bon climat, j’espère que la
discussion entre les deux Présidents se passera bien et donc on pourra
enclencher quelque chose qui, un jour pourra peut être débouché sur la
suppression. Beit Salam
COMMENTAIRES