Andry Rajoelina (g) et Ban Ki-moon lors de l'Assemblée générale des Nations unies le 24 septembre 2012, à New York Le prés...
Andry Rajoelina (g) et Ban Ki-moon lors de l'Assemblée générale des Nations unies le 24 septembre 2012, à New York
Le président de la transition malgache est New York dans le cadre de la 67e Assemblée générale des Nations unies. Andry Rajoelina, plus de trois ans après son arrivée au pouvoir, est reconnu comme chef de l'Etat jusqu'aux prochaines élections. Il s'est exprimé le 26 septembre à la tribune de l'Assemblée générale. Et en marge de sa visite, il a signé un traité historique abolissant la peine de mort à Madagascar. Un geste qui s'inscrit aussi dans une stratégie de politique intérieure.
La peine de mort est en vigueur à Madagascar, mais la dernière exécution remonte à 1958. Depuis plus de 50 ans, les condamnations à mort sont toujours commuées en peine de travaux forcés à perpétuité…
L'ACAT, l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture a néanmoins réagi positivement à ce geste. Elle rappelle que 55 condamnés à mort sont recensés dans le pays, et que ces détenus sont en situation d'exclusion sociale totale. L'association encourage aussi les autorités à ratifier rapidement ce traité pour que la peine de mort puisse être définitivement abolie.
Andry Rajoelina a également signé un protocole qui renforce les droits de l'enfant. La réaction est prudente aussi de la part des associations qui attendent la mise en œuvre par les autorités.
Ces engagements interviennent à un moment où le président de la transition doit soigner son image et ses relations vis-à-vis de la communauté internationale en vue des élections de 2013.
Depuis trois ans, la situation des droits de l'homme à Madagascar est vivement critiquée, notamment par les Etats-Unis.
AFP PHOTO/Stan HONDA
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