L'association Initiative Solidarité France Océan Indien de Saïd Larifou s'associe à Espace Anjouan-Mayotte pour l’Harmonie et la Co...
L'association Initiative Solidarité France Océan Indien de Saïd Larifou s'associe à Espace Anjouan-Mayotte pour l’Harmonie et la Concorde pour réclamer la tenue d'une conférence sur le thème de l'immigration clandestine. Cet appel fait suite aux récents drames auxquels est confronté l'Archipel, tiraillé entre sa partie comorienne et française. Pour les deux associations, l’avenir de l’Archipel des Comores dépend de son histoire façonnée par ses habitants avec leurs caractéristiques propres" :
"Par lettre en date du 20 Août 2012, nos deux Associations ont fait part aux deux Chefs d’Etats, Comorien et Français, de la nécessité d’une rencontre bilatérale entre eux à l’ordre du jour duquel sera abordée principalement la question des mesures et des conditions de circulation imposées aux Comoriens à l’entrée à Mayotte et des conséquences dramatiques qui en découlent.
Il nous semble important d’ouvrir ce débat et les réflexions aux parlementaires, aux décideurs des deux pays sur l’inefficacité des mesures prises pour mettre fin aux scènes macabres et dramatiques qui se sont traduites le 16 avril 2012 par la mort d’un nourrisson de deux mois dans le Centre de Rétention Administrative de Pamandzi.
Cet énième drame du désespoir nous a emmené à demander aux Chefs d’Etats, Français et Comorien à se saisir personnellement et en urgence de ce problème.
Cependant, la dégradation du climat social dans l’Archipel des Comores nous emmène à appeler les Représentations nationales des deux pays concernés, la Société Civile, l’Opinion publique des deux pays pour la tenue en urgence d’une rencontre réunissant Gouvernements Français et Comorien, dirigeants politiques et économiques, en vue de réfléchir sur les solutions et les remèdes à cette situation qui endeuille quotidiennement des milliers de familles Comoriennes depuis l’instauration du visa dit Balladur.
Les signataires de cette lettre sont convaincus que la solution à ces drames ne serait pas seulement le fait des mesures purement économiques mais que des changements dans les comportements, dans les structures sociales et politiques des Iles de l’Archipel doivent être associés et que de tels changements n’adviendraient pas sans une vision de l’avenir largement partagée par les populations des Iles de l’Archipel de Comores.
Les rencontres dont nous appelons de nos vœux,devraient déboucher à l’étude des perspectives à long terme afin de parvenir à une réflexion, à une vision partagée sur l’avenir de chaque île de l’Archipel des Comores.
Chaque île de l’Archipel des Comores a certes ses contraintes particulières, ses exigences et aura ainsi l’opportunité de formuler son propre projet d’avenir mais il y a aussi des traits communs à l’ensemble de l’Archipel.
La Conférence devra permettre de disposer d’un éclairage des perspectives possibles à l’échelle de l’Archipel des Comores permettant ainsi d’économiser du temps et des efforts, mettre fin aux drames en mer et de concentrer nos efforts sur l’essentiel, sur nos points de convergence car en dépit de la diversité il y a suffisamment de traits communs pour qu’une vision homogène des perspectives, pour que l’avenir ait une utilité pour l’ensemble de l’Archipel Comores.
La Conférence ne peut nier les traits distinctifs de telle ou telle Ile de l’Archipel des Comores lorsqu’ils sont particulièrement affirmés et revendiqués même si elle a vocation comme finalité de mettre l’accent sur les traits communs.
L’avenir de l’Archipel Comores dépend de son histoire façonnée par ses habitants avec leurs caractéristiques propres, leurs atouts, les handicaps, la capacité matérielle et le capital des carences qu’il a accumulés."
Saïd Larifou
Membre Fondateur
Initiative Solidarité France Océan Indien
et
Djaanfar Salim Allaoui,
Porte-parole et coordinateur
Espace Anjouan-Mayotte pour l’Harmonie et la Concorde
Il nous semble important d’ouvrir ce débat et les réflexions aux parlementaires, aux décideurs des deux pays sur l’inefficacité des mesures prises pour mettre fin aux scènes macabres et dramatiques qui se sont traduites le 16 avril 2012 par la mort d’un nourrisson de deux mois dans le Centre de Rétention Administrative de Pamandzi.
Cet énième drame du désespoir nous a emmené à demander aux Chefs d’Etats, Français et Comorien à se saisir personnellement et en urgence de ce problème.
Cependant, la dégradation du climat social dans l’Archipel des Comores nous emmène à appeler les Représentations nationales des deux pays concernés, la Société Civile, l’Opinion publique des deux pays pour la tenue en urgence d’une rencontre réunissant Gouvernements Français et Comorien, dirigeants politiques et économiques, en vue de réfléchir sur les solutions et les remèdes à cette situation qui endeuille quotidiennement des milliers de familles Comoriennes depuis l’instauration du visa dit Balladur.
Les signataires de cette lettre sont convaincus que la solution à ces drames ne serait pas seulement le fait des mesures purement économiques mais que des changements dans les comportements, dans les structures sociales et politiques des Iles de l’Archipel doivent être associés et que de tels changements n’adviendraient pas sans une vision de l’avenir largement partagée par les populations des Iles de l’Archipel de Comores.
Les rencontres dont nous appelons de nos vœux,devraient déboucher à l’étude des perspectives à long terme afin de parvenir à une réflexion, à une vision partagée sur l’avenir de chaque île de l’Archipel des Comores.
Chaque île de l’Archipel des Comores a certes ses contraintes particulières, ses exigences et aura ainsi l’opportunité de formuler son propre projet d’avenir mais il y a aussi des traits communs à l’ensemble de l’Archipel.
La Conférence devra permettre de disposer d’un éclairage des perspectives possibles à l’échelle de l’Archipel des Comores permettant ainsi d’économiser du temps et des efforts, mettre fin aux drames en mer et de concentrer nos efforts sur l’essentiel, sur nos points de convergence car en dépit de la diversité il y a suffisamment de traits communs pour qu’une vision homogène des perspectives, pour que l’avenir ait une utilité pour l’ensemble de l’Archipel Comores.
La Conférence ne peut nier les traits distinctifs de telle ou telle Ile de l’Archipel des Comores lorsqu’ils sont particulièrement affirmés et revendiqués même si elle a vocation comme finalité de mettre l’accent sur les traits communs.
L’avenir de l’Archipel Comores dépend de son histoire façonnée par ses habitants avec leurs caractéristiques propres, leurs atouts, les handicaps, la capacité matérielle et le capital des carences qu’il a accumulés."
Saïd Larifou
Membre Fondateur
Initiative Solidarité France Océan Indien
et
Djaanfar Salim Allaoui,
Porte-parole et coordinateur
Espace Anjouan-Mayotte pour l’Harmonie et la Concorde
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