D'ici deux semaines, une mission du Fonds monétaire international (Fmi) devrait séjourner, du 22 septembre au 6 octobre, à Moroni dans ...
D'ici deux semaines, une mission du Fonds monétaire international (Fmi) devrait séjourner, du 22 septembre au 6 octobre, à Moroni dans le cadre de la quatrième revue de l'accord triennal dit de Facilité élargie de crédit (Fec), signé en juin 2009. Cette mission aura un caractère un peu plus particulier, c'est l'étape décisive avant le rendez-vous de fin décembre prochain du Point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (Ippte).
Il s'agit, pour le gouvernement comorien, de passer haut la main cette revue, la quatrième du genre, en satisfaisant un certain nombre de repères quantitatifs et structurels, afin d'espérer bénéficier d'une réduction "intégrale" et "irrévocable" de la dette extérieur du Pays, évaluée à hauteur de 94 milliards de francs.
L'équipe de l'institution de Bretton Woods devra examiner les progrès
réalisés, jusqu'à fin juin dernier dans la mise en œuvre des mesures macroéconomiques et budgétaires et des réformes structurelles du programme Fec. Il sera surtout question du recensement des effectifs de la fonction publique, de la mise en œuvre des cadres organiques, et le programme du désengagement de l'Etat dans la gestion des entreprises publiques, en particulier la privatisation de Comores Télécom.
Selon un questionnaire soumis, le 4 septembre, par les services du Fmi aux autorités financières comoriennes, la discussion au titre de cette quatrième revue portera notamment sur la situation budgétaire (détails des recettes à fin juin 2012), les mesures de mobilisation des recettes publiques (application de la taxe ad valorem des importations au niveau des douanes), de contrôle de la masse salariale (cadres organiques de la Fop, gel des recrutements, recensement des effectifs de la Fop) et réforme structurelle (privatisation de Comores Télécom, adoption de la stratégie de réforme de la Ma-Mwe, préparation d'un programme de réforme pour la Sociéténationale des hydrocarbures), sur la mise en œuvre de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté et des déclencheurs du point d'achèvement.
La majorité de ces repères (quantitatifs et structurels) sont déjà mis en œuvre, les autres seraient en bonne voie : " le plafond négocié pour la masse salariale pour fin juin était de l'ordre de 9,144 milliards de francs pour un seuil annuel de 18 milliards. Or nous n'avons atteint pour le mois de juin en question que 9,122 milliards, ce qui constitue un progrès ", note-t-on à la Cellule de réformes économiques et financières (Cref).
Pour ce qui est des recettes, l'organe chargé du suivi des Programmes avec les institutions de Bretton Woods signale aussi des avancées. A l'en croire, "un plancher de recettes de 16 milliards de francs était convenu pour fin juin sur un objectif de 31 milliards de francs, minimum de recettes à réaliser d'ici fin décembre prochain".
On pourrait dire que la plus part des déclencheurs phares du point d'achèvement ont été exécutés , comme l'utilisation de l'outil de gestion intégrée des structures et des effectifs dans le paiement des salaires des agents de l'Etat, la réalisation du recensement des agents de la fonction publique, qui fait état d'un nombre de treize milles cent soixante quatre agents recensés, dont mille huit cent cinq "non-valides " et deux milles sept cent vingt ne répondant pas à l'appel.
Aussi, l'adoption de la loi sur les opérations financières de l'Etat, au mois de juin dernier, et la promulgation de la loi sur la passation des marchés publics font partie de ces progrès qu'on peut escompter. Seule ombre au tableau pourrait être la mise en œuvre des cadres organiques de la fonction publique, qui tarde à se concrétiser. "Il faut au moins un an pour mettre en adéquation le profil du poste et le candidat. Ce qui est demandé, en tout cas pour cette quatrième revue, c'est l'élaboration de ces cadres organiques, leur mises en applications nous y travaillons ", rassure-t-on du côté de la Cref.
Pour le processus de privatisation de l'opérateur public des télécommunications, les préparatifs iraient "bon train" et l'appel à manifestation d'intérêt devrait se faire avant fin décembre prochain. La privatisation proprement dite ne se fera qu'en juin 2013, selon la feuille de route mise à jour.
Il s'agit, pour le gouvernement comorien, de passer haut la main cette revue, la quatrième du genre, en satisfaisant un certain nombre de repères quantitatifs et structurels, afin d'espérer bénéficier d'une réduction "intégrale" et "irrévocable" de la dette extérieur du Pays, évaluée à hauteur de 94 milliards de francs.
L'équipe de l'institution de Bretton Woods devra examiner les progrès
réalisés, jusqu'à fin juin dernier dans la mise en œuvre des mesures macroéconomiques et budgétaires et des réformes structurelles du programme Fec. Il sera surtout question du recensement des effectifs de la fonction publique, de la mise en œuvre des cadres organiques, et le programme du désengagement de l'Etat dans la gestion des entreprises publiques, en particulier la privatisation de Comores Télécom.
Selon un questionnaire soumis, le 4 septembre, par les services du Fmi aux autorités financières comoriennes, la discussion au titre de cette quatrième revue portera notamment sur la situation budgétaire (détails des recettes à fin juin 2012), les mesures de mobilisation des recettes publiques (application de la taxe ad valorem des importations au niveau des douanes), de contrôle de la masse salariale (cadres organiques de la Fop, gel des recrutements, recensement des effectifs de la Fop) et réforme structurelle (privatisation de Comores Télécom, adoption de la stratégie de réforme de la Ma-Mwe, préparation d'un programme de réforme pour la Sociéténationale des hydrocarbures), sur la mise en œuvre de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté et des déclencheurs du point d'achèvement.
La majorité de ces repères (quantitatifs et structurels) sont déjà mis en œuvre, les autres seraient en bonne voie : " le plafond négocié pour la masse salariale pour fin juin était de l'ordre de 9,144 milliards de francs pour un seuil annuel de 18 milliards. Or nous n'avons atteint pour le mois de juin en question que 9,122 milliards, ce qui constitue un progrès ", note-t-on à la Cellule de réformes économiques et financières (Cref).
Pour ce qui est des recettes, l'organe chargé du suivi des Programmes avec les institutions de Bretton Woods signale aussi des avancées. A l'en croire, "un plancher de recettes de 16 milliards de francs était convenu pour fin juin sur un objectif de 31 milliards de francs, minimum de recettes à réaliser d'ici fin décembre prochain".
On pourrait dire que la plus part des déclencheurs phares du point d'achèvement ont été exécutés , comme l'utilisation de l'outil de gestion intégrée des structures et des effectifs dans le paiement des salaires des agents de l'Etat, la réalisation du recensement des agents de la fonction publique, qui fait état d'un nombre de treize milles cent soixante quatre agents recensés, dont mille huit cent cinq "non-valides " et deux milles sept cent vingt ne répondant pas à l'appel.
Aussi, l'adoption de la loi sur les opérations financières de l'Etat, au mois de juin dernier, et la promulgation de la loi sur la passation des marchés publics font partie de ces progrès qu'on peut escompter. Seule ombre au tableau pourrait être la mise en œuvre des cadres organiques de la fonction publique, qui tarde à se concrétiser. "Il faut au moins un an pour mettre en adéquation le profil du poste et le candidat. Ce qui est demandé, en tout cas pour cette quatrième revue, c'est l'élaboration de ces cadres organiques, leur mises en applications nous y travaillons ", rassure-t-on du côté de la Cref.
Pour le processus de privatisation de l'opérateur public des télécommunications, les préparatifs iraient "bon train" et l'appel à manifestation d'intérêt devrait se faire avant fin décembre prochain. La privatisation proprement dite ne se fera qu'en juin 2013, selon la feuille de route mise à jour.
Publié par africain revue
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