Comme à chaque début du mois sacré du ramadhwani, les autorités de l’île de Ndzuwani ont affiché leur intention de vouloir réguler les pri...
Comme à chaque début du mois sacré du ramadhwani, les autorités de l’île de Ndzuwani ont affiché leur intention de vouloir réguler les prix des denrées alimentaires de première nécessité. A cet effet, une décision du commissariat aux Finances de l’île, en date du 23 juillet (troisième jour du ramadhwani), a été publiée, fixant les prix de ces produits.
Ainsi, le kilogramme de banane verte est fixé à 250 francs, celui du manioc à 200 francs, et 600 francs pour le kilogramme de songe, tandis que le kilo de viande bovine locale doit coûter 2.250 francs, et le poisson 1.000 francs. Le commissariat a ordonné les délégations spéciales et la direction du commerce de “veiller à l’application de la présente décision”.
Mais l’autorité insulaire a eu tord de croire qu’il suffit de publier un papier pour faire changer les choses : en effet, comme par ironie, cette décision a, au contraire, coïncidé à une flambée des prix des denrées en question, lesquelles ne sont toujours pas pesées à la balance, comme il a été exigé. Ainsi, pour une première fois au marché de Mutsamudu, l’on rencontre un tas de banane de 2.000 francs, et aux différentes poissonneries, un kilo de mérou à 1.500 francs (en temps ordinaire, le kilo ce type de poisson, pas très apprécié, oscille entre 500 et 1.000 francs).
Il faut dire que, dans le chef-lieu de l’île, Mutsamudu, la décision du commissaire aux Finances a rencontré un autre problème pour son application : la mairie de la ville, qui devait se charger de la faire appliquer, est en grève depuis plusieurs jours. La majorité de son personnel demande le départ du président de la délégation spéciale, Said Ali Chahalane.
SM:alwatwan
Ainsi, le kilogramme de banane verte est fixé à 250 francs, celui du manioc à 200 francs, et 600 francs pour le kilogramme de songe, tandis que le kilo de viande bovine locale doit coûter 2.250 francs, et le poisson 1.000 francs. Le commissariat a ordonné les délégations spéciales et la direction du commerce de “veiller à l’application de la présente décision”.
Mais l’autorité insulaire a eu tord de croire qu’il suffit de publier un papier pour faire changer les choses : en effet, comme par ironie, cette décision a, au contraire, coïncidé à une flambée des prix des denrées en question, lesquelles ne sont toujours pas pesées à la balance, comme il a été exigé. Ainsi, pour une première fois au marché de Mutsamudu, l’on rencontre un tas de banane de 2.000 francs, et aux différentes poissonneries, un kilo de mérou à 1.500 francs (en temps ordinaire, le kilo ce type de poisson, pas très apprécié, oscille entre 500 et 1.000 francs).
Il faut dire que, dans le chef-lieu de l’île, Mutsamudu, la décision du commissaire aux Finances a rencontré un autre problème pour son application : la mairie de la ville, qui devait se charger de la faire appliquer, est en grève depuis plusieurs jours. La majorité de son personnel demande le départ du président de la délégation spéciale, Said Ali Chahalane.
SM:alwatwan
COMMENTAIRES